Matt Mullican, comme un énergumène hurleur

10 juin, 2010 | LES EXPOS | 2 commentaires

matt-mullican-hurler-la-vie Par Alain Vollerin

 

…et en anglais, ou plutôt en américain. Terrible. Comme un singe furieux de l'Inde, comme un personnage surgit d'un tableau de Francis Bacon. Matt Mullican n'est pas très liant. Il vous croisera dix fois, jamais il ne vous dira bonjour.

                            

Matt Mullican a beaucoup vieilli sur certaines vidéos. Cela a-t-il une conséquence ? Certainement. On n'éprouve pas les mêmes choses devant un jeune homme de vingt cinq ans que devant un vieillard de cinquante-neuf ans. Américain, Matt Mullican est né comme moi, en 1951. Il a les cheveux tout blancs. Alors, il se fait tondre. Attitude très à la mode, et pas très originale. Donc, Matt Mullican a beaucoup crié pendant la conférence de presse, cela doit le stimuler. Il travaille souvent sous hypnose. Matt Mullican n'a jamais su dessiner. Naturellement, il n'est pas très doué, et en plus il n'a pas appris. Il s'en fout. Nous aussi. Et pourtant, il dessine constamment. Il couvre des feuilles et des toiles, des grandes et des très petites. C'est une logorrhée infinie qui a commencé en 1970.  Matt Mullican est dans la lignée de Georges Brecht, Georges Filliou, Georges Macciunas, Erik Dietman, etc. La première salle est dédiée à une sorte de rétrospective de son œuvre. Il y en a pour tous les goûts. Et même des photos pornographiques avec lesquelles, je me suis régalé. Vous aussi peut-être le jour de votre visite. N'allez pas à l'Institut uniquement pour cela. Pour bien ressentir, pour comprendre, il faut se balader dans les innombrables travaux pendant une douzaine d'heures, au minimum. Faites le sur plusieurs jours, ou prenez vos vacances rue du Dr Dollard. Sur rendez-vous, il est possible d'accéder au très riche centre de documentation. A votre disposition, une librairie spécialisée pendant la durée de l'exposition. Des mots pour comprendre l'œuvre de Matt Mullican : installation, cosmologie, hypnose, cartographie, création d'identités fictives, performances, bulletin boards, art numérique, systèmes de signes, archives, That person's work, installations labyrinthiques, pictogrammes, etc. Matt Mullican au fil des années a mis au point un vocabulaire très personnel. Vous verrez aussi de très beaux objets. Les éléments du monde dans lequel nous vivons sont référencés par cinq couleurs. Exemple : le noir évoque le langage, le rouge les idées. Un conseil ne rencontrez jamais Matt Mullican avant qu'il ait pris son breakfast. D'après Nathalie Ergino, commissaire de l'exposition et directrice de l'Institut, il s'agit de la plus importante exposition jamais présentée de Matt Mullican, je vous recommande vivement de la visiter avec des amis cultivés. De plus en plus rares.

 

Matt Mullican – 12 BY 2

Jusqu'au 29 août 2010

Institut d'Art Contemporain

11 rue docteur Dollard – Villeurbanne – Tel 04 78 03 47 00

www.j-ac.eu

Plein tarif 4€ – Tarif réduit 2,50€

 

 

2 Commentaires

  1. Nicolas Courrioux

    Mais c’est quoi ce type? Vollerin??? Mais où l’avez-vous trouvé??? Je n’ai jamais vu de critiques d’art aussi basse et inutile. Ce Mr Volerin (le mot est grand) semble aimer plus se mettre en avant et étaler son savoir et sa beauté physique plutôt que de rédiger une critique constructive et intelligente. Je viens de lire ses autres critiques, il est très prétentieux, orgueilleux, suffisant et petit! Pauvre homme… Mais où l’avez-vous trouver cet André Vollerin? Oubliez-le vite et cherchez vous un critique digne de ce nom car sa bave s’allie au nom de votre magazine: LyonPeople…

    Réponse
  2. Nicolas Courrioux

    Mais c’est quoi ce type? Vollerin??? Mais où l’avez-vous trouvé??? Je n’ai jamais vu de critiques d’art aussi basse et inutile. Ce Mr Volerin (le mot est grand) semble aimer plus se mettre en avant et étaler son savoir et sa beauté physique plutôt que de rédiger une critique constructive et intelligente. Je viens de lire ses autres critiques, il est très prétentieux, orgueilleux, suffisant et petit! Pauvre homme… Mais où l’avez-vous trouver cet André Vollerin? Oubliez-le vite et cherchez vous un critique digne de ce nom car sa bave s’allie au nom de votre magazine: LyonPeople…

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