Guy Bonetto et Maurice Stoppani Lyon dans les années 60 et 70…

13 juillet, 2009 | LES EXPOS | 2 commentaires

fab2 Par Alain Vollerin

 

Après l'hommage rendu à Jean Claverie, maître du dessin contemporain, il fallait montrer cette union de la Figuration et de l'Abstraction pour véhiculer des émotions. Un résultat contraire à ce que souhaitaient les puristes de l'Abstraction.

 

Le débat avait été sévère. Les abstraits, comme les figuratifs étaient intraitables jusqu'au sectarisme. On en vint, en 1968, à considérer dans les écoles de beaux-arts, que supprimer l'enseignement du dessin était un progrès révolutionnaire. C'était une erreur, en grande partie fatale. Yves Robert, directeur de l'école des beaux-arts de Lyon me confiait, il y a quelques jours, que le dessin était à nouveau à l'honneur dans son établissement. Tant mieux. Nous nous réjouissons de cette bonne nouvelle. Guy Bonetto, élève de l'école des beaux-arts de Tunis fut en métropole, professeur d'arts plastiques. Maurice Stoppani, diplômé de l'école des beaux-arts de Bordeaux, enseigna le dessin et la peinture au lycée du Parc où il forma des générations d'étudiants qui lui conservent une admiration sans faille. A cette époque, les préoccupations artistiques de ces deux créateurs étaient si proches qu'il est parfois impossible de discerner l'œuvre de l'un ou de l'autre. Chacun intègre le meilleur de l'Abstraction qu'elle soit géométrique ou lyrique dans ses compositions. Bonetto donne au pain posé devant la fenêtre ouverte ce pouvoir symbolique que nous lisons dans les toiles de Jean Couty. Maurice Stoppani qui évoque en nous le charme nostalgique des tableaux de Crémonini, confronte  depuis des décennies son savoir faire à la réalisation de nus féminins devant des miroirs. Ici, la femme s'interroge, le temps étant arrêté sur ces années de renaissance, après les horreurs de la seconde guerre mondiale. De petites notations colorées ponctuent cette interruption du mouvement, seules dans le silence de cette fausse éternité, des femmes comme Dorian Gray, incarne l'humaine condition. Femmes nues et fières, aux formes offertes, mais à l'esprit libre. Maurice Stoppani mérite un sort meilleur. Nous l'inviterons sur la mezzanine du siège du Crédit Lyonnais à partir du 17 Septembre. Mais auparavant, ne manquez pas cet agréable rendez-vous.

 

Jusqu'au 30 juillet 2009

Galerie Nouvelle Echelle d'Or

124 rue de Sèze – Lyon 6e

Mardi au vendredi 15h – 19 h

Samedi 10h – 12 h et 15h – 17 h

 

 

2 Commentaires

  1. alain Briant

    Respect et admiration de la part d’un ancien élève qui a la chance d’exposer parfois en compagnie de son ancien professeur!

    Réponse

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