En plein remaniement ministériel, Najat Vallaud-Belkacem improvisait un karaoké

6 novembre, 2014 | INDISCRETIONS | 0 commentaires

Photo © Fabrice Schiff

Par Benjamin Solly

Le Nouvel Observateur consacre sa Une à Najat-Vallaud Belkacem et brosse un portrait de la ministre de l’Éducation nationale fourmillant d’anecdotes croustillantes.

« Une des rares icônes de la gauche », « fayotte », « fille d’à côté », « son sourire est un masque… » Les qualificatifs plus ou moins amènes ne manquent pas à la lecture du grand format de six pages que consacre le Nouvel Obs’ à Najat Vallaud-Belkacem dans son édition du 6 novembre. L’ascension de la Lyonnaise est disséquée chronologiquement à travers les témoignages de ceux qui ont croisé sa route, agrémentée de quelques perles. On apprend notamment que l’angoisse du remaniement ministériel n’a pas touché l’équipe de l’hôtel de Broglie. Alors ministre aux Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, pas franchement menacée par la charrette qui a emporté Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Benoit Hamon, a préféré tuer le temps en chanson. « Derrière les portes de la salle Louise-Weiss, Najat Vallaud-Belkacem et ses conseillers chantent. La jeune ministre aux Droits des Femmes, à la Ville, à la Jeunesse et aux Sports a lancé la playlist de son smartphone pour un karaoké improvisé. Jean-Jacques Goldman, encore et toujours, elle adore. Le son n’est pas terrible. Elle s’absente une seconde et reviens de son appartement de fonction, rayonnante, avec des baffles. ‘Envole-moaaa… Envole-moaaa’. » Nous sommes le 25 août et Manuel Valls a remis dans la matinée la démission de son gouvernement au président François Hollande. « C’était surréaliste », explique un témoin cité par l’Obs’ qui dénonce une forme de « légèreté » et d’« inconscience. » « C’est la manière qu’à Najat d’aider son équipe à relâcher la pression », justifie un autre. Primesautière, provoc’ ou devin ? Devenue ministre de l’Éducation nationale quelques heures après cet épisode, la Lyonnaise a eu le nez creux. C’est en effet sur « Là-bas », un texte du chanteur, que les élèves aux épreuves de français du baccalauréat professionnel avaient planché en 2013.

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