Photo © Fabrice Schiff

Par Marc Polisson

Pour avoir osé protester contre la politique du chiffre du gouvernement en matière de répression routière, deux CRS de Sainte-Foy-lès-Lyon risquent de perdre leur emploi (deux ans de suspension requis)…

Pour les besoins d’un reportage de TF1, les deux policiers avaient encapuchonné un radar dans un sac plastique. Après la diffusion du reportage, les tenanciers des machines à cash de la place Bauveau avaient diligenté une enquête éclair, aidés dans leur tâche par… Denis Brogniart himself, selon notre confrère Richard Schittly. Interrogé par nos soins, le reporter faits-divers Justice du Progrès  soutient que lors de son audition « l’animateur a bien confirmé les noms des deux policiers en cause. Après on emploie les mots que l’on veut : « balancé », « enfoncé », « acte de bravoure », « citoyen exemplaire » ! C’est une question de choix. Ensuite, je pense qu’il a vraiment cette fois « menti » sur un autre point : il prétend en substance, sur RTL notamment, que les policiers sont venus à lui, qu’il n’a rien sollicité… C’est faux. Le témoignage du journaliste qui a fait l’intermédiaire précise bien que c’est DB qui a sollicité la participation de policiers et surtout que c’est lui qui a mis au point en détail et personnellement le scénario de l’émission. Là, c’est incontournable. Enfin, le cœur du problème, c’est comment doit se comporter « un journaliste » dans un cas comme ça. A chacun son style. »

Et notre préfet, Speedy Carenco, combien de mois de suspension va-t-il prendre pour son excès de vitesse sur le périph ?