Gérard Angel a toujours beaucoup partagé avec les fondateurs de Lyon Capitale

Par Justin Calixte

De minute en minute, la rumeur ne cesse d'enfler : Gérard Angel pourrait devenir très vite le rédacteur en chef du nouveau Lyon Capitale. Voilà qui devrait le réjouir car depuis qu'il a créé Les Potins d'Angèle (feuille confidentielle s'il en est) pour continuer d'exister encore un peu sur la ville, son étoile avait considérablement  pâli et ne pouvait satisfaire son ego qui n'a d'égal, à Lyon, que celui de son ami Chomarat.

Lui qui jadis se comparait volontiers à PPDA ; il cumulait sans complexe les lecteurs du Progrès, les auditeurs de Scoop où il œuvrait le matin et les téléspectateurs de TLM où il réalisait une émission hebdomadaire et prétendait sans rire avoir autant d'aficionados que le JT de 20 heures sur TF1. Ces derniers temps avec ses 700 exemplaires vendus en kiosque, il avait pu mesurer sa véritable audience. Et c'est difficile de n'être plus rien même lorsque l'on n'a jamais été grand chose !

Cette « promotion » va lui permettre en tous cas d'occuper le siège de Jean-Olivier Arfeuillère, un de ses grands amis, aujourd'hui reconverti dans l'hostellerie dans la  bienveillante ville cosmopolite de Tanger. Angel avait aussi en son temps, touché à la restauration, en s'occupant de loin du restaurant de Lacroix-Laval qui lui avait confié généreusement Michel Mercier le président du conseil Général.

Sans que ça ne suscite la moindre gêne chez notre brillant Gérard Angel qui sait voir les pailles dans l'œil ne ses voisins sans se rendre de la poutre en polystyrène qui obstrue le sien.

Mais Latouche, nouveau propriétaire de Lyon Cap et peut être bientôt de Lyon Mag, offrira-t-il cette porte de salut à Gérard Angel ? A la minute (encore !) où j'écris ces lignes, rien n'est fait.

Moi à la place du patron de Fiducial, je n'hésiterais pas. Il n'y a pas meilleur qu'Angel pour obtenir pages de pub et abonnements de complaisance de la part des collectivités locales.

C'est peut être l'heure (soixante minutes !) de la revanche pour notre compère qui ne déteste pas jouer les commères.

Minute de Vérité ?

Fin de carrière

Pierre Desprogres, décédé il y a 20 ans, figure en bonne place dans mon Panthéon personnel. Il commençait son spectacle par un incroyable sketch. Il lançait suspicieux : « On me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle ». La salle se figeait incapable de savoir à quel degré il fallait prendre cette provocation. Puis elle riait enfin. Comme libérée. Oserais-je commencer cette chronique en parodiant le plus intelligent de nos humoristes.

On me dit que Marmoz se serait glissé dans la peau d'un contractuel « fonctionnarisé » pour écrire les futurs discours de Gégé. Ne riez pas. Beaucoup de gens sérieux et dits bien informés l'affirment.

Quoi ? Un journaliste de cette dimension ? Abandonner la glorieuse carrière journalistique  pour se compromettre ainsi. Comme Françoise Vacher à la mairie centrale ou Elizabeth Chambard à la Région. Non, je ne veux pas la croire. Je sais bien que certains ont prétendu que Robert Marmoz a écrit en 91-92 plusieurs discours pour Michel Noir. Mais cela n'a jamais  été prouvé. Ce n'était que rumeur ! Et il faut se méfier des rumeurs !

Quoi qu'il en soit, il faut bien vivre ! On n'en voudra donc pas à Robert Marmoz s'il peut ainsi arriver jusqu'à la retraite grâce à l'argent de nos impôts. Pas plus qu'on ne lui en veut d'avoir travaillé au Nouvel Obs à coté de Philippe Couderc, savoureux chroniqueur  gastronomique qui avait régalé les lecteurs de Minute pendant une bonne dizaine d'années.