Débat des Primaires UMP. Les candidats jugent leur prestation sur France 3

27 mai, 2013 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Les cinq candidats sur le plateau de France 3. La question du leadership de Gerges Fenech est dans toutes les têtes – Photo © Marco

Propos recueillis par Benjamin Solly

Le débat proposé samedi 26 mai 2013 sur France, dans le cadre de l’émission « La voix est libre », a mis en lumière les personnalités des cinq candidats aux primaires UMP pour les municipales lyonnaises. Un exercice inégal, souvent vif, parfois brouillon, sur lequel les principaux intéressés sont revenus pour Lyon People.

« C’est un exercice normal en démocratie que le débat contradictoire. Mais il est très difficile d’exprimer la totalité du travail réalisé depuis des années en quelques minutes. Sur un plateau télé, c’est toujours celui qui fait le plus de spectacle qui l’emporte, ce qui est souvent dommageable pour les idées. » Michel Havard

« Le format du débat était intéressant, il donnait de la dynamique à l’échange. Il a permis la confrontation. L’objectif est de révéler des personnalités et de montrer la force de conviction des candidats. J’ai pleinement joué le jeu. Il faut certes affaiblir les candidats, mais uniquement sur les arguments et le programme car l’agressivité n’apporte rien. J’ai pu défendre mon projet, qui est bossé, ficelé, et que je porterai pour Lyon face à Gérard Collomb » Nora Berra

« J’ai beaucoup aimé le débat, plus intéressant et vif que le précédent, avec de vrais échanges. Les affrontements un peu virils sont restés dans la limite et le cadre de la charte des Primaires. Ce débat devrait permettre aux électeurs de juger. Je suis quelqu’un d’entier qui n’a pas sa langue dans la poche. Mon objectif est de déloger Collomb de la mairie. Je ne suis pas un candidat en demi-teinte. Ce qui a pu passer pour de l’agressivité n’est que de la détermination. » Georges Fenech

« Le débat a été percutant et dynamique. Le revers, c’est qu’il a été très contraignant sur l’expression. On a toujours une frustration de ne pas avoir pu développer plus en profondeur certains points. Sur les sujets que l’on a débattus, je pense avoir pu faire passer mon message. Mais je regrette que certains privilégient l’affrontement au débat d’idées. Dès lors que l’un coupe la parole ou qu’il se montre désagréable, c’est préjudiciable. Nos électeurs se foutent de savoir si l’un prend le leadership médiatique car il a cogné plus fort. Nos électeurs de la droite et du centre attendent le rassemblement. Ils ne veulent pas l’affrontement entre nous. L’affrontement, c’est avec Collomb. On peut se faire plaisir, faire plaisir aux journalistes, mais nos sympathisants ne veulent plus de la division. » Emmanuel Hamelin

« J’ai voulu m’inscrire à contre-courant du débat précédent. Nos concitoyens ne sont plus attirés par la politique. C’est symptomatique d’un divorce entre les élus et la base citoyenne. J’ai voulu rappeler l’objectif de ces primaires et incarner une nouvelle identité de la droite lyonnaise. Il y a un dégoût de nos concitoyens pour la chose politique. Ce qui est contestable par rapport au débat que nous avons eu, c’est que la politique, ce n’est pas du marketing. Si on attend qu’on nous donne de grandes orientations comme  pour attirer des abeilles sur un pot de miel, je dis non. Le débat ? L’intention est bonne, le format de l’émission est le bon, mais la méthode n’est pas la bonne. Chacun décrète unilatéralement ses propositions, mais l’important, c’est le débat public avec nos concitoyens. Je suis la voix de la contestation. » Myriam Pleynard

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