Texte : Margaux Nourry – Salles est un mot celte qui signifie « celui où l’on s’arrête ». Et c’est bien le cas ici. On retrouve des traces préhistoriques à Salles-Arbuissonnas. Mais c’est le Xe siècle qui nous intéresse avec la fondation du prieuré bénédictin, du cloître roman et de son église.
Ces bâtiments aux pierres dorées sont parfaitement conservés et offre un magnifique voyage dans l’histoire des dames Chanoinesses-comtesses.
Le prieuré clunisien et son cloître roman
C’est entre le Xe et le XIIe siècle que sortent de terre l’église et le cloître romans, à l’initiative des moines clunisiens et de Saint-Odilon, le Grand Abbé de Cluny. Le prieuré de Saint-Martin-de-Salles accueillera en 1301 des Bénédictines, bientôt renommées dames Chanoinesses-comtesses.
Des visites guidées et jeux de piste racontent l’histoire des dames Chanoinesses-comtesses.
Par ailleurs, l’ensemble est complété au XVIIIe siècle par un Chapitre, dissout à la Révolution, et son esplanade bordée de maisons de Chanoinesses. Leur histoire singulière est à découvrir au Musée du Prieuré. Pour l’anecdote, ce lieu a vu naître l’idylle des parents d’Alphonse de Lamartine.
La route des vins
D’autre part, le village de Salles-Arbuissonnas en Beaujolais se situe sur la célèbre route des vins. Il est donc impensable de ne pas s’arrêter à l’un des nombreux vignobles qui entourent le village : les Domaines du Breuil, Béroujon, l’Arbuissionnière, Julien Ruet, de la Combe Morguière, de Croifolie et Thierry Ledain.
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