Photos Fabrice Schiff
Par Marc Polisson
Exclusif. Dernier avatar du fiasco de la rue Grolée (Lyon 2), la fermeture de son bureau de poste. Conséquence logique de la déshérence totale de ce quartier de la Presqu’île qui devait être l’avenue Montaigne lyonnaise…
La disparition des services publics en milieu rural, un problème récurrent de plus en plus préoccupant pour les habitants de ces zones abandonnées. Mais dans le cas qui nous intéresse, nous ne sommes pas au fin fond de la Lozère et du Cantal, mais bel et bien au cœur même de la seconde métropole de France…

La direction de la Poste a prévu des mesures d’accompagnement pour ses usagers. Pour les particuliers, ce sera sans doute un des derniers commerces avoisinants qui prendra le relais en tant que point postal et point colis. Les professionnels auront droit à un accompagnement personnalisé.
Dans le même temps, les agences immobilières chargées de la commercialisation des pas de porte de la rue continuent de s’écharper devant les tribunaux. Depuis 10 ans, la rue fantôme aura fait couler beaucoup d’encre et perdre de précieuses ressources à la Ville de Lyon. Denis Broliquier, maire du second arrondissement, chiffre le manque à gagner à 100 millions d’euros. Quand t’es dans le désert…


















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