Texte : Morgan Couturier – Alors que les professionnels des deux communes tentent d’organiser la réconciliation, le torchon brûle de plus belle entre Saint-Gervais et Megève au sujet de la gestion du domaine du Mont d’Arbois. Faute de solutions, la saison hivernale pourrait largement être compromise.
Comme nous le disions sur cette antenne, l’issue à l’amiable espérée par bien des professionnels et skieurs pourrait bien n’être qu’un conte à raconter au coin du feu. Dans un communiqué publié hier après-midi, la maire de Megève, Catherine Jullien-Brèches, a révélé les méthodes de son homologue de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex.
Quid de la liaison entre Rochebrune et le Mont d’Arbois l’hiver prochain ?
Il est tout simplement question de chantage. La maire de Megève divulgue ainsi l’extrait d’un SMS adressé par l’élu Divers Droite. Dans son message, ce dernier « franchit un nouveau cap dans l’intimidation » en formulant une menace on ne peut plus claire : « je ne te sauverai pas, c’est trop tard. Tu acceptes ma proposition avec la SARMM aussi et c’est fini ».
Outre le succès d’une saison, ce sont des centaines d’emplois qui sont en jeu
« Ces méthodes de chantage et ces pressions personnelles sont indignes d’un élu de la République et révèlent la véritable nature de ce blocage : politique personnelle et intéressée », écrit Catherine Jullien-Brèches contrainte de subir les attaques de son voisin depuis plus d’un an.
La persistance de ce conflit n’augure rien de bon pour la suite. Alors que les remontées mécaniques du domaine du Mont d’Arbois sont restées à l’arrêt cet été, la situation pourrait perdurer cet hiver. Un scénario de plus en plus envisageable, alors que la Ville de Megève évoque le 15 septembre comme date butoir à une conciliation.
En cas de blocage, il ne sera plus possible de rejoindre la Folie Douce en ski depuis Megève
« Si aucune solution n’est trouvée, ces installations stratégiques resteront fermées pour la saison hivernale 2025-2026, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses pour tout le territoire », déplore Catherine Jullien-Brèches.
En cas de statu quo, des « centaines d’emplois directs et indirects » pourraient être menacés. Une bien triste conclusion alors que Saint-Gervais n’exploite que 20% du domaine incriminé. Hélas, Megève ne peut faire sans son voisin. Et cela, Jean-Marc Peillex l’a bien compris.
Tout ceci est LAMENTABLE:
Querelles pichrocolines au détriment de certaines voire milliers de personnes Dont principalement des EMPLOIS