Texte : Morgan Couturier – Animée par l’envie de s’exporter, Margaux Creuseveau a trouvé à Dubaï le terrain de jeu idéal pour son activité immobilière. Depuis un an, la jeune femme dirige même sa propre société, spécialisée dans la vente sur plan. Un investissement qui peut parfois être très alléchant pour ses clients.
Ce serait mentir d’affirmer qu’à 27 ans, la jeune femme a la main sur toute la ville. Et pourtant, à la voir poser, du haut de son jeune âge, au-dessus d’une maquette de Dubaï, Margaux Creuseveau semble déjà tout contrôler. Y compris cet environnement urbain si sécurisant qu’elle en vient à laisser aisément son sac à main à la vue de tous, si ce n’est la sienne. La Grézirotte a pris le pli. La ville se propose même de lui ouvrir les portes d’un univers rafraîchissant, dans lequel le confort de vie lui a fait oublier son rêve initial.
« À la fin de mes études, je devais partir à Miami, j’avais trouvé un poste, mais j’ai eu un problème de visa », explique cette professionnelle de l’immobilier, polie aux rudiments du métier par l’agence Réseau Ouest Immo de Craponne. Neuf ans après sa première vente, Margaux Creuseveau officie donc ailleurs, ici, dans la chaleur d’un Downtown où elle s’est établie.
Et si les salons voisins du Emaar Sales Center lui donnent la possibilité de réviser les ruelles de la 78e ville mondiale en termes de prix au mètre carré en centre-ville, Margaux Creuseveau a déjà son plan de bataille.
À savoir ces dessins et ces projections 3D fournis par les promoteurs de la région, dans lesquels la Lyonnaise se charge de trouver son bonheur. Ou plutôt celui de ses clients, francophones pour beaucoup, aguichés par le marché immobilier émirati.
« Le travail, c’est de trouver les biens qui correspondent le mieux à nos clients », évoque celle qui fréquente Dubaï depuis 4 ans. Une terre sainte pour cette professionnelle, lassée par un marché français où la jeunesse, même aguerrie, fut souvent dévalorisée au profit d’une personne plus âgée « qui vient de se reconvertir ».
« Même après 4 ans, je suis toujours émerveillée »
« Ici, tu as des opportunités de partout, quel que soit l’âge. Le business se développe très vite. C’est stimulant », poursuit-elle, au point de quitter l’agence de ses débuts aux Émirats Arabes Unis, pour initier son propre projet. Sa propre agence : La Place Dubaï, fruit d’un jeu de mots inspiré de son compagnon et associé, Paul Laplace. Son réseau désormais établi, Margaux Creuseveau en vient même à laisser de côté, de temps à autre, le charme d’une rencontre physique au profit d’échanges plus informels.
« Pour les clients qui ne sont pas à Dubaï, les démarches et les signatures peuvent se faire à distance, alors c’est facile d’investir depuis son salon », soutient-elle. D’autant que Dubaï se montre friande de nouveaux projets. « Ici, 10-15 ans, c’est un peu vieillot », confirme-t-elle. De quoi motiver les clients, souvent issus du « cercle privé », à investir. Avec à la clé, souvent, une certaine rentabilité.
« Je ne sais pas ce qu’il en est en France aujourd’hui, mais avant que je parte, si on avait un bien avec 5% de retour sur investissement, on sautait sur le téléphone pour appeler les investisseurs. Ici, 8 à 10%, c’est normal », témoigne l’agent immobilier, toujours émerveillée par cette ville où « tout le monde peut vivre sa vie à sa manière ».
« Même après 4 ans, je me dis que j’ai de la chance de vivre ici », confirme-t-elle, prenant exemple sur sa mère, jadis réticente à l’idée de voir sa fille s’expatrier au Moyen-Orient, et désormais prête à s’y installer. Un discours souvent entendu derrière le combiné de son téléphone. Et ce, même si cela n’empêche en rien les investissements.
« Certains clients vont acheter une unité de logement du projet. Ils vont payer les 20% d’apport et, à partir du moment où ils ont payé 30 à 40% du bien, ils le revendent. Ce qui fait que tu ne sors pas beaucoup de capital, tu revends et tu prends 10 à 20% de plus-value avant même d’avoir reçu le bien », conclut-elle. Dès lors, tout le monde semble y trouver son compte, au point que la jeune femme puisse mettre en exergue une réplique très répandue sur place : « Il faut profiter ! »
Ses adresses :
- Kite Beach.
- Le quartier de Dubai Creek Harbour
- Le restaurant Odéon sur Jumeirah Road avec une petite épicerie fine
>Plus d’infos sur www.laplace-dubai.com
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