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Par Nicolas Manet et Marc Polisson
En choisissant Lyon pour son grand meeting de l’entre deux tours, c’est un signe fort que François Fillon a décidé d’envoyer aux Sarkozystes et au premier d’entre eux Laurent Wauquiez. Revue des troupes venues au secours de la victoire.

Les députés de l’Ain étaient de sortie comme Charles de la Verpillère, Etienne Blanc ou Xavier Breton accompagnés de Jérôme Chartier ou Valérie Boyer. Le Président du Sénat Gérard Larcher a affiché son plein soutien au premier rang des officiels. Nadine Morano circulait en électron libre après le départ de son nouveau mentor et semblait attirer plus les caméras que les sympathisants. Figure de la Manif pour tous, Frigide Barjot a fait un passage remarqué. Eric Woerth a été d’une discrétion remarquable et est resté sagement aussi sur le côté du premier rang. Bruno Lemaire a rallié Fillon en précisant dans un court discours qu’il ne souhaitait pas de portefeuille ministériel. Une affaire à suivre.

Les soutiens lyonnais de la première heure, comme Elisabeth Lamure et Catherine Di Folco, ou de la dernière heure comme Dominique Nachury plastronnaient au premier rang. Côté UDI, un ovni en la personne de Michel Mercier (!) et Luc Lafond. La droite métropolitaine s’est déplacée en force avec son chef de file Philippe Cochet et le député Georges Fenech qui ont, comme de très nombreux sarkozystes, rallié l’équipe de l’ancien premier ministre.

C’est dans une ambiance digne des meetings de Sarkozy, drapeaux tricolores distribués au public, que le discours s’est voulu fort et positionné bien à droite. François Fillon a su toucher ce nouveau public au cœur. Le départ a été un peu rapide avec une voiture qui l’attendait presque à sa descente de podium. Pas de bain de foule ou de séances de selfies pour finir le show. Sa semaine s’annonce agitée, 2017 aussi.



















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