Les assis, c’est ainsi que les nommait Arthur Rimbaud

29 avril, 2008 | INDISCRETIONS | 0 commentaires

les-assis Par Alain Vollerin

 

Et rien n'a changé depuis. Ah ! Ils sont beaux, ces arrière-petit-fils des pères de la République, comme Jules Ferry, qui cautionna le colonialisme triomphant. Ils sont prêts à soutenir les plus obscures manipulations. Repus, ils émargent à tous les systèmes.

 

Au jeu du plus belliqueux, les femelles sont pires que les mâles. Rois du cumule des mandats, ils ne se restaurent qu'aux meilleures auberges, les plus gastronomiques, les plus onéreuses. Réélus par un électorat cupide et sot, ils avancent désormais en bandes compactes. Comme des envahisseurs trop joufflus pour être honnêtes, ils étalent leur suffisance de nantis au pouvoir absolu. Chaque midi, certains font du pingpong culinaire. Un jour, chez Georges Blanc au Splendid, le lendemain, chez Paul Bocuse à l'Est. Pourtant, ils ne manquent pas d'humour. L'un deux me raconta cette blague sévère, mais juste : "Savez-vous pourquoi, on a enterré François Mitterrand à Jarnac. Parce qu'il n'y avait plus de place à j'encule !…"  C'est merveilleux. Quel cynisme !… J'en ai froid dans le dos…

 

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