Equita Lyon, un concours qui a de l’allure

29 octobre, 2009 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

equita-lyon Photo © Smart Angel Media

 

Par Astolfo Cagnacci

 

Le Concours hippique international (CHI) de Lyon, qui accueille du jeudi 29 octobre au  dimanche 1er novembre 2009 des épreuves de Coupes du monde de saut d'obstacles et de dressage, redonne du lustre équestre à la France, orpheline depuis sept ans pour raisons financières de l'étape de Paris-Bercy.

 

Désormais, à l'instar de l'Allemagne, qui constitue un modèle dans l'organisation des grands messes équestres, la France compte deux étapes au calendrier de la Coupe du monde de saut, Bordeaux restant le classique de début février. La vitalité d'Equita Lyon, qui se déploie à Eurexpo (est), se décline en deux chiffres: 3,5 millions d'euros pour le budget total de la manifestation, centrée sur le salon du cheval, et 500.000 euros d'allocations aux cavaliers. GL Events est à la fois opérateur et principal sponsor de la manifestation, qui connaît une progression constante quand la plupart des organisateurs de concours, du moins en France, ont du mal à faire vivre leurs événements. La grande majorité des meilleurs mondiaux en CSO ont fait le voyage à Bron, avec en tête le champion olympique canadien Eric Lamaze, sur Hickstead, et le champion d'Europe français Kevin Staut, en selle sur Kraque Boom. Sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Elias ne tarit pas d'éloges. "C'est une qualité d'organisation, un état d'esprit. On pousse l'attention très loin envers les cavaliers, les grooms. Il y a beaucoup d'espace, un soin particulier est apporté à la piste", souligne le responsable. Qui se félicite aussi de ce que Sylvie Robert, l'organisatrice, n'ait pas lésiné les invitations aux cavaliers hexagonaux.

 

D'un groupe fourni de 28, on ressort les héros français de la Coupe des nations (outre Staut, Pénélope Leprévost, Timothée Anciaume, Roger-Yves Bost, Olivier Guillon), mais aussi le champion de France Olivier Desutter, qui va pouvoir étalonner les progrès de la grise Aranka, jument belge de 9 ans. Troisième de l'étape d'ouverture à Oslo, Patrice Delaveau entend pour sa part augmenter son capital points pour ensuite laisser souffler sa jument Katchina Mail. L'Allemagne est représentée par une forte délégation, privée pourtant de l'amazone Meredith Michaels-Beerbaum. La tenante de la Coupe du monde, qui attend un enfant, espère quand même défendre son titre à Genève, en avril prochain. Côté dressage, le champion d'Europe Edwar Gal est venu sans le phénomène Totilas, bai brun de 9 ans qui avait émerveillé Windsor (Angleterre) fin août à l'occasion des championnats d'Europe. "Le cavalier estime que Totilas est encore très jeune et qu'il doit doser ses engagements", remarque Sylvie Robert. La triple championne olympique Anky van Grunsven, autre Batave, a donc la voie libre pour un énième succès avec Salinero, son partenaire de deux médailles d'or aux Jeux. Enfin, une troisième discipline est bienvenue pour un CHI. A Lyon, c'est le reining. De l'équitation western et une autre manière de monter à cheval.

 

 

 

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