 Photos © Fabrice Schiff
  Photos © Fabrice Schiff  
Par Julien Smati
« La nuit lyonnaise est en danger et ce n'est pas un slogan » C'est en ces termes que Marco (Lyonpeople) a accueilli les professionnels de la nuit et les médias spécialisés, réunis par notre magazine mardi 5 janvier 2010 au Sofitel pour défendre leur profession. Des chefs d'entreprise excédés qui brandissent la menace d'une opération ville morte, s'ils ne sont pas entendus des pouvoirs publics.
  
  
  
Association « Sauvez la Nuit »
Président : Dominique Lafoy
Trésorier : Thierry Fontaine
Secrétaire : Thierry Lahon (assisté de Yann Féminier)
Vice-président : Fabien Chalard au titre du SYNHORCAT
Vice-présidente : Blandine Peillon au titre de la CCI
Vice-président : Benoit Soury au titre du MEDEF
Vice-président : Daniel Strazzeri au titre de la CGPME
Vice-président : un représentant de l'UMIH (en cours de désignation)
Communication : Richart Tolly
Opération « Ville morte » : Sandrine Pouquine
 Thierry  Fontaine, vice-président AFEDD – Le bloc et  Loft club
    Thierry  Fontaine, vice-président AFEDD – Le bloc et  Loft club     Point sur la nouvelle réglementation : Fermeture possible à 7h et arrêt du service des consommations à 5h30. Les bars à ambiance musicale ne sont pas concernés. Une action de grève doit être suivie par tous pour être efficace. Impossible de lutter seul contre le Préfet, « l'ordre public » lui laisse de grandes marges de manœuvre. Chacun doit être ambassadeur de l'association.
 Serge Di Folco, président AFEDD – Le Symbol et Le  Privilège
  Serge Di Folco, président AFEDD – Le Symbol et Le  Privilège  
La vie nocturne est malmenée depuis plusieurs années, les offices de tourisme font part de leur mécontentement en voyant les visiteurs aller faire la fête sur Paris.
 Yann Feminier – MEDEF
  Yann Feminier – MEDEF  
Le MEDEF s'engage aux côtés de la nuit et de ses chefs d'entreprise, incompris des institutions (mairie-préfet-état) mais représentant 3 000 emplois sur Lyon. L'enjeu de l'emploi est primordial aujourd'hui.
 Blandine Peillon – CCI
   Blandine Peillon – CCI  
En tant que mère de famille, trouve peu rassurantes les soirées privées où circulent des substances illicites et dangereuses, les clubs apportent une plus grande sécurité à ce niveau. La CCI étant la maison commune de tous les entrepreneurs, elle est solidaire des acteurs de la nuit lyonnaise.
 Daniel Strazzeri – CGPME
   Daniel Strazzeri – CGPME  Lyon possède une mauvaise image à l'international : peu d'hôtels et une vie nocturne insuffisante. Les voyageurs d'affaires et les organisateurs de congrès préfèrent Paris ou Nice pour leurs sorties festives.
 Wilfried  Drevon Ballas – Le Baroc
  Wilfried  Drevon Ballas – Le Baroc  
Les patrons de nuit sont avant tout des chefs d'entreprises et des investisseurs lyonnais, ils ne doivent plus être perçus comme la bête noire de la société.
 Marc Chabert – Le First
     Marc Chabert – Le First  
Regroupement des membres de l'association par le dénominateur commun de la nuit qu'est la licence IV pour un plus fort rassemblement.
Action : valorisation du métier auprès du grand public.
Constat : le riverain est le seul écouté dans les conflits. Les établissements permettent aux Lyonnais de faire la fête dans un lieu adéquat ce qui signifie moins de nuisances que les soirées privées en appartement, moins de stupéfiants que dans un cadre privé, plus de sécurité en cas d'accident. L'alcool vendu en club ne représente que 12% du marché.
 Jean-Paul Donjon – L'ApériKlub
   Jean-Paul Donjon – L'ApériKlub  
La profession est trop individualiste et ne sait pas encore se regrouper pour se défendre, il est alors facile de sanctionner les établissements qui, seuls, ne peuvent se défendre. Paradoxe de la sécurité au volant, le manque de transports en commun. Pendant l'attente = nuisances pour voisinages, incitation à utiliser la voiture dans des conditions dangereuses. Partisan de distribuer la lettre ouverte aux clients de tous les établissements.
 Sandrine Pouquine – Le Boudoir
   Sandrine Pouquine – Le Boudoir  
Suggère l'opération « Lyon Ville morte » à condition que toute la profession joue le jeu.
 André Pila – Le Boudoir
   André Pila – Le Boudoir  
La profession doit faire peser son poids économique, fiscal et social dans la question des horaires d'ouverture avec l'appui du Medef, de la CGPME et des associations de nuit (UMIH et AFED)
 Pierre Chambon – à KGB
   Pierre Chambon – à KGB  
Se plaint du mauvais accueil réservé aux pros de la nuit et de l'absence de JL Touraine lors de la réunion du 14 octobre à l'hôtel de ville. Principal danger : la police peut trop facilement faire fermer un établissement. La profession est dévalorisée et non prise au sérieux. L'union devient indispensable pour se défendre. Un nouvel élan de la nuit est possible avec la création de cette association. Le maire doit clarifier sa position. Opération ville morte et rassemblement de tous les employés devant la préfecture = ampleur et visibilité
 Thierry Lahon – à KGB
  Thierry Lahon – à KGB  
Rédaction d'une lettre ouverte sans agressivité au Préfet pour débloquer la situation et cosignée par tous les acteurs de la profession et les organismes partenaires (syndicat + presse). Urgence dictée par les élections, période favorable pour les changements.
 Dominique Lafoy – Q Boat
   Dominique Lafoy – Q Boat  
Prône l'engagement et le rassemblement de la profession sous une bannière commune avec l'appui des syndicats professionnels et patronaux.
 Aurélien Liveneau – La Voile et Le République
  Aurélien Liveneau – La Voile et Le République  
Les nuisances sont plus importantes dans les soirées privées organisées dans les appartements.
 Richart Tolly – La Cour des grands
   Richart Tolly – La Cour des grands  
La nuit fait partie du rayonnement de Lyon à l'international.
Propose une « semaine festive » comme opération de promotion de la nuit lyonnaise et souligne l'importance des investissements des établissements à Lyon, le niveau est en hausse constante depuis 10 ans. Objectif : redorer le blason de la vie de nuit à Lyon.
 Fabien Chalard – Le Comptoir de la Bourse
   Fabien Chalard – Le Comptoir de la Bourse  
Rappelle l'engagement du SYNHORCAT dans la défense des intérêts de la profession et souligne que l'élargissement des horaires équivaut à une baisse des accidents de la route.
 Philippe  Perez – Radio Scoop
  Philippe  Perez – Radio Scoop  
Le DG de la première radio musicale lyonnaise rappelle la forte mobilisation de l'opinion publique autour des radios libres et suggère une manifestation festive de sensibilisation.
 Jean-François Savoye – NRJ
   Jean-François Savoye – NRJ  
Les radios musicales du groupe NRJ, solidaires de la nuit lyonnaise, diffuseront sur leurs ondes la lettre ouverte début février.
 Charles Couty – Hit & Sport
   Charles Couty – Hit & Sport  
Souligne que la licence IV est une véritable épée de Damoclès au dessus de la tête des patrons d'établissements de nuit, une menace permanente.
 Jérémy (Lyon  Poche)
  Jérémy (Lyon  Poche)  
L'hebdomadaire des loisirs et spectacles, solidaire de la nuit lyonnaise.
 Grégory Chaniol  – Lyon Clubbing
   Grégory Chaniol  – Lyon Clubbing  
Le mensuel est solidaire des entrepreneurs de la nuit et publiera la lettre ouverte au maire et au préfet, début février.
 Daniel Garnier – Cabinet Hermès
  Daniel Garnier – Cabinet Hermès  
On ne peut pas vouloir une ville vivante et brider la nuit de cette façon. La nouvelle association peut apporter un poids politique accompagné d'un vrai discours face aux autorités compétentes. L'union sacrée est indispensable avec l'aide des médias et des syndicats.



 
 
 
	














Toujours les mêmes ! la nuit n’évolue pas car se sont les mêmes, avec leurs petites histoires de clochers et leurs petits intérêts. Si Lyon dort la nuit, les seuls responsables vous et vôtre manque d’imagination, pour faire bouger Lyon la nuit ! Vive les tringles à rideaux.
Pourquoi tous les établissements n’ont pas étè contacter a cette réunion ???? Auncun établissements du vieux-lyon.
A CONDITION DE NE PAS faire de bruit surtout ! et de ne pas déranger ceux qui veulent dormir autour !!! DONC DANS DES ENDROITS DESERTS …. MAIS OU ? DANS UNE VILLE ???
Bonjour Patrice, Pour des questions d’organisation et de logistique, nous ne pouvions inviter l’ensemble des acteurs de la nuit pour cettte première réunion d’approche. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour la suite des évènements.
Comme le disait Laurent Argelier dans Lyon Capitale (numéro sur « Lyon Bling-Bling » – d’ailleurs Marco, reconnaissez que pour une fois un média lyonnais traditionnel a réalisé une belle enquête !) : tous des tringles à rideaux, Lyon ça ne bouge pas, ils se copient tous…
Le MEDEF associé à cette masacarade Scandaleux ! Et que dire de la CCI de Lyon ! Vous vous dites solidaires. Le terme exacte est COMPLICES. Complices de vente d’alcool aux mineurs par ex. Vous dites que des trucs bizarres circulent dans les soirées privées. Mais que boivent et fument les clubbers sur les parkings? Les riverains sont des électeurs? Oui, mais ils sont surtout des voisins qui retrouvent leur voitures défoncées et qui ne peuvent pas dormir. Vous voulez faire la grève. Faites : nous aurons enfin du calme ! Ne poussez pas les riverains excédés à manifester devant vos boites.
Comme toujours, à Lyon ça râle en permanence ! Les gens qui font preuve d’initiatives (et d’investissements) sont systématiquement décriés. Les râleurs préfèrent rester au chaud en critiquant tous azimuts et en ne construisant surtout rien. Avec eux lyon serait déjà une ville morte, enterrée et oubliée ! Bravo aux pros de la nuit qui se battent pour une nuit lyonnaise à relever (et ils le savent), bravo à lyonpeople de défendre ce qui rends lyon si agréable et bravo aux syndicats de se mouiller pour un milieu très mal perçu…
L’initiative est bonne et nous concerne tous que l’on ‘in’ , tendance ou bien old school, has been … voire grincheux (de ne pas avoir fait partie du pool de la première heure 🙂 L’association existe, le temps est venu de mobiliser les clients, pour les lieux d’adapter leur offre à la demande lyonnaise, en étant attractif sans zoomer que sur l’élitiste, mais aussi prévenir les écueils, sécuriser et éduquer pour que la fête à Lyon soit toujours une envie, un spectacle !
Les 2 derniers messages ressemblent fort à de la propagande de « pros » de la nuit ! Vous pouvez raconter ce que vous voulez, tant que vos voisins ne dorment pas à cause de vos activités, vous n’aurez rien résolu. Quant à Champony, les investissements ne sont pas fait que par des « pros » de la nuit. Lyonvit parce qu’il y a aussi des habitants…dont il faut tenir compte et qui investissent massivement dans des logements. C’est à vous, patrons de nuit, d’inventer une activité qui respectent les riverains sans imposer des nuisances. C’est comme ça que vous serez mieux percu aussi
@ Gérard Vous faites erreur mon cher, je ne suis pas un pro de la nuit comme l’entendez. Je suis juste un lyonnais de coeur qui souhaite avoir une ville où l’on peut encore faire la fête. Je vous rappelle également que le dynamisme lyonnais et festif entraine des emplois (3000 pour la nuit) et une valorisation des biens immbiliers des habitants qui ont « masssivement » investis… @ Vous n’avez rien compris : L’ordre public rentre dans les compétences de la police et non des pros de la nuit
Pareil Gérard, my name is Xavier, et comme d’autres il y a une vie après le boulot… et les temps festifs peuvent contribuer à l’épanouissement personnel, entre amis, famille etc.. Alors rangez votre ego et vos critiques et venez soutenir ceux qui nous aident à décompresser de ce monde de b….s ; Après que Gégé Collomb, la mairie de Lyon ne se sentent pas concernés ou instaurent un ‘tout’ répressif, cela est bien le sujet ! Soyons réalistes, conciliants, avec des règles pour toutes les parties, les clients, les riverains. Ouvrons le débat .. vite ca UUURGE
Quand les nuits lyonnaise seront moins bling-bling, qu’il y aura un vrai choix dans les soirées, de vrais dj…et que les pouvoirs publics nous laissent un peu vivre, alors peut être que sortir à Lyon sera sympa!
Je suis lyonnais de coeur, et de souche aussi. Tous pouvons faire la fête mais tous avons droit aussi à la tranquilité. Habitez-vous au dessus d’une boîte ? Moi oui. J’ai eu ma voiture cassée par des mec bourrés sortant de cette boîte.Mon appart est devenu invendable. Et je l’ai acheté avant l’installation de ce club. Où est la valorisation dont vous parlez ? S’agissant des emplois, il faut pas répéter tout ce qu’on vous dit sans vérifier… 3000 emplois justifiez vos sources !! Pour UMIH 38500 salariés en France travaillent pour la « nuit ». Près de 8% serait donc à Lyon. Difficile à croire…
Hallucinant ! on croirait assisté au procès des patrons de boite ! Je vois que Gérard utilise la tolérance à sens unique (le sien)…s’il veut un dortoir qu’il habite en banlieue, il y trouvera une vie triste car trop tranquille, il trouvera certainement l’occasion de se plaindre. Et si notre gégé choisit la campagne, il pestera contre le chant du coq…
Mon cher Gérard, je comprends que vous soyez aigris par le sujet au vu de votre situation personnelle que je déplore évidemment. Sachez que l’UMIH représente une partie de la nuit seulement. Le sujet concerne les discothèques (100% nuit) ET les bars/restaurants festifs et le tout pèse largement 3000 emplois. Effectivement les discothéques à elles seules n’emploient pas 3000 emplois vous avez raison ! Vous devriez allez au fond des choses cher Gérard au lieu si superficiellement de parler d’un sujet qui vous tiens pourtant à coeur…Quel établissement nuit tant à votre tranquillité ?
les pouvoirs publics devraient comprendre qu une grande ville a besoin d une vie nocturne pour s epanouir .travaillant moi meme dans la nuit je peux vous dire que comme beaucoup c’est la nuit qui me fais vivre.je pense que mr le prefet na pas du beaucoup sortir dans sa jeunesse.