Lyon a laissé passer sa chance pour assurer le podium après son résultat nul (0-0), concédé samedi 21 mai à domicile par Caen (0-0) au terme d’un match de la 37e journée de Ligue 1 plaisant mais disputé dans une ambiance tendue à l’égard de l’entraîneur de l’OL, Claude Puel. Ce soir-là, le spectacle était dans les tribunes du virage nord.
Le dernier match de la saison au stade de Gerland, de l’Olympique lyonnais, contre Caen (0-0), samedi, a été l’occasion pour une partie de ses supporteurs de réclamer de nouveau le départ de l’entraîneur Claude Puel au travers de plusieurs banderoles vindicatives et moqueuses. "On voulait du jeu, des titres, pas passer pour des pitres", indiquait l’une d’entre elles en début de partie déployée dans le virage nord alors que l’OL avait mis sur pied différentes animations avant et après la rencontre pour fêter la fin de saison.
Par la suite, les slogans n’ont pas manqué d’humour comme celui avec lequel Puel est décrit comme "l’homme qui a transformé la Formule 1 en voiture à pédales". Le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, aimait à comparer son club à une F1 à l’époque de son hégémonie sur le football français, soit avant l’arrivée de Claude Puel, en 2008, à Lyon où le technicien n’a remporté aucun trophée en trois ans de présence après sept titres de champion de France consécutifs, une Coupe de la Ligue (2001) et une Coupe de France (doublé, 2008).Il doit encore une année de contrat mais il apparaît plus que douteux qu’elle soit honorée tant l’entraîneur fait l’unanimité contre lui dans la région lyonnaise.
S’il part effectivement, le club rhodanien devra lui régler une indemnité qui pourrait se monter à près de 4 millions d’euros ce qui a fait dire aux supporteurs, à travers une autre banderole, que "la seule chose gagnée par Puel à l’OL, c’est de l’argent". "Alors Claude, costaud comme bilan, non ?", interrogeait une autre en référence à l’un des termes favoris du technicien pour décrire parfois les performances de ses joueurs.
"Un pouvoir élargi, un budget surélevé, un échec non assumé", affirmait encore le virage nord alors que le résultat nul concédé devant Caen (0-0) n’assure pas encore la 3e place à l’OL qui cherche à se qualifier pour la 12e fois consécutive pour la Ligue des Champions ou son tour de barrage.
A la 69e minute, une partie du virage nord a quitté les gradins en exposant une ultime banderole en guise d’avertissement à Jean-Michel Aulas qui a longtemps défendu le technicien en assurant qu’il était le meilleur pour Lyon:"Entre ton public et ton coach en bois, direction fait ton choix".
Avant la rencontre, quelques 500 manifestants s’étaient rassemblés, sans incidents devant le siège du club, mitoyen du stade de Gerland, pour réclamer le départ de Puel, un sujet qui aura été le fil rouge de la saison de l’OL.
La projection diapos, c’est maintenant !
Stade de Gerland
Samedi 21 mai 2011
1. L’équipe de l’Argenson
2. Cécile (Véritas), Michel Sapede (Groupama) et Patricia Leyris
3. Pascale Lerebourg, Jehan et Mélanie
4. Adrien Guillot et Eric Chopin (Able Events)
5. Laetitia, Clotilde, Eric Parrot (Yves Cougnaud) et Tristan
6. Xavier et Philippe Constance (Craponne Stores)
7. Nelly, Lucas, Eva et Bertrand Cointy (France Boissons)
8. Eloïse Ville et Thomas Crozier (BML)
9. Thomas Lefriec (Total), ses fils Théodore et Anis
10. Franck Scherding (Eiffel), son fils Romain et Jérôme Mereaud (Eiffel)
11. Hibraïm Saley, Laurence Brosse et Emmanuel Salenave (OL)
12. Le magicien Pierre Manu et Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully & Lyon 9)
13. Agnès Decanaud (Intersport Givors) et Marie-José Bonzi
14. Alain Thomas (Thoissey Immobilier), Sabine Kazoglou et Nicolas
15. Le docteur Jean Renaudin et Evelyne Haguenauer, adjointe aux Anciens combattants
16. Jean Dumas et Alain Bideau (centre Jacques Cartier)
17. Cocylia Ravier, son fils Matisse, Hervé Cros (Nicolin) et Kitty Bouchard (Institut Vendôme)
18. Sylvie Bony, Emmanuel Battesti (Banque Rhône-Alpes) et Françoise Battesti
19. Jordan Martin, Thérèse Martin et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)
20. Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour, Mathis et son père Stéphane Villalta (Escale Détente)
21. Frédérique Girard-Ory et Estelle Girard (OL TV)
22. Jérôme Seydoux, PDG de Pathé et Alain Bideau (Centre Jacques Cartier)
23. Manan Atchkezai, président de la SFIP et Sandrine Neuzeret (Cogealp)
24. Les invités de MDA
25. Antoine Piat (RAS Sécurité), Roland Cohen (Basic Ethnic), Dorothée Echassoux et Marc Roulois
26. Romain Guilherme (Elixir) et Maxime Perier (Le café du peintre)
27. Marco (Lyon People) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)
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