Texte : Morgan Couturier – Si le salon Epoqu’auto fait vibrer les passionnés depuis 46 ans, au fil de ses éditions, la maison de ventes bellifontaine ouvre la voie à la conduite de ces véhicules d’exception. Les équipes de Jean-Pierre Osenat reviennent à Lyon avec de surprenantes collections.
On dit souvent à raison que les motos ou nos carrosses chéris sont des cadeaux pour grands enfants et qu’ils procurent une joie semblable au déballage des présents un soir de Noël. Alors comme les bambins devant les vitrines des magasins de jouets, il est souvent complexe de ne pas succomber à cette folle envie de tout acheter, une fois donné le coup d’envoi d’Epoqu’auto.
Car à trop voir le modèle de ses rêves ou à recroiser la voiture de ses jeunes années, il n’est pas rare de voir l’idée de passer à la caisse nous traverser l’esprit. Experte en la matière, la maison de ventes Osenat le sait trop bien, alors que l’opus 2024 lui avait permis d’écouler près de 70% des lots mis aux enchères. Et ce, pour une enveloppe totale de près de 2 millions d’euros.
365 jours plus tard, le scénario ne devrait guère déroger à la règle, tant Jean-Pierre Osenat et son équipe ont mis un point d’honneur à mettre la main sur des pièces d’exception. Dans ce Hall 6 qui fait briller les yeux et rappelle que l’envie est un péché capital, ils devraient donc être nombreux, à nouveau, à entrevoir cette lumière menant jusqu’au tapis rouge d’Eurexpo.
Une centaine de voitures pour 50 motos
En effet, si le reflet des carrosseries et autres carénages allume plus facilement des étincelles dans les yeux qu’il ne les recouvre de poussières, c’est parce que les collectionneurs retrouvent d’année en année bien des raisons de s’amouracher pour les modèles présentés.
À commencer par cette cinquantaine de motos, mises à l’honneur et aux enchères dès le premier soir. Parmi elles, quelques trésors de la collection privée de Monsieur Tournier, dont l’anglaise BSA 650 de 1956, sa consœur allemande, la BMW R60.2, les historiques Motoconfort T4 de 1935 et Newmap C4 de 1951 ou encore les Yamaha 3LF et YDS.
Pour prolonger le plaisir et gagner en stabilité, Epoqu’auto n’a pas oublié de basculer sur quatre roues, dans un voyage temporel qui laissera d’abord apparaître les Youngtimers le samedi avant que celles-ci ne s’effacent au profit de leurs aînées, sur la journée du dimanche.
Là encore, Osenat n’a manifestement pas compté ses efforts. Pour cet opus 2025, la maison de ventes ne recense pas moins de 98 voitures à s’approprier, au jeu de l’enchère la plus onéreuse. Parmi elles, donc, vingt-sept youngtimers, parmi lesquelles se démarquent les immuables Peugeot 205 GTI, mais aussi et surtout une Lancia Delta Intégrale, une BMW M3 E30 ou une Ford Sierra Cosworth.
Des bolides d’exception, que les Porsche 911 964 RS, Porsche 911 2.7 Targa, Ferrari Testarossa de 1991 ou encore Ferrari 348 GTB de 1994 viendront compléter avec panache. Le tout sans oublier quelques joyaux de l’automobile française. Parmi eux, une irrésistible Renault 5 Turbo Kit Groupe 4 de 1980 et plusieurs modèles remarquables frappés du lion Peugeot.
Ces derniers proviennent de la collection personnelle de Monsieur Bellucci, historien italien passionné de la marque. Sans oublier des pièces rares telles qu’une Citroën ID Normale de 1959 ou une introuvable Hélica Sport, dont seulement trois exemplaires authentiques sont recensés à ce jour.
Le premier, en « conduite intérieure » appartient à un héritier de la famille Peugeot, tandis que le deuxième, un modèle sport est exposé au Musée des Arts et Métiers. Le troisième sera donc proposé à la vente, dans le rythme envoûtant de ces « adjugé, vendu » qui font le bonheur des collectionneurs. C’est aussi cela Epoqu’auto, une vraie fête de l’auto dans laquelle Osenat excelle dans un domaine : vendre du rêve !
Vente aux enchères Epoqu’Auto à Eurexpo
Motos de collection : vendredi 7 novembre à 18h.
Youngtimers : samedi 8 novembre à 15h
Automobiles de collection : dimanche 9 novembre à 14h
> Plus d’infos sur www.osenat.com






















0 commentaires