Etienne Tête va-t-il se faire Perben ?

Le Ministre de la Justice a dévoilé ses
ambitions pour la mairie de Lyon. A peine sorti
du bois, l'actuel maire de Chalons doit
ferrailler pour convaincre ses « amis » pendant
que ses adversaires socialistes et verts
préparent les premières embuscades... Avec à leur
tête, un robin des bois prénommé Etienne ?
1982. Le jeune énarque Dominique Perben
devient secrétaire général de la Région
Rhône-Alpes. Avec Lyon (déjà !) en ligne de
mire. Mais ses amis Charles Millon et
Michel Noir vont bien vite l'en dissuader.
Ils lui fixent un objectif pour les municipales
de 1983 : conquérir Chalon-sur-Saône, ville
visée également par le socialiste Pierre Joxe...
Pour pouvoir consacrer du temps à son "boulot de
dans un an", Perben, avec la bénédiction du
président UDF de la région, Charles Béraudier,
ne passe plus guère à la région. Son travail est
d'ailleurs assuré par son adjoint de l'époque,
Georges Consolo qui prendra d'ailleurs sa
succession dès la mairie de Chalon conquise.
Dans le même temps, sûrement pour occuper un
emploi du temps pas encore trop fourni,
Dominique Perben signe un contrat de simple
chargé de mission au cabinet du président de
Rhône-Alpes. Quelles missions a-t-il couvert ?
Mystère.
Un mystère si épais que le procédurier
conseiller régional vert Etienne Tête
aurait commencé à y mettre... la tête. Même s'il
dément officiellement toute action en
préparation. « Si l'on en croit Lyon Mag qui
a planché sur cette affaire, on décrit
parfaitement un emploi fictif ! » acquiesce
le trublion de la majorité municipale interrogé
par Lyonpeople. L'adjoint de Gégé précise
qu'il s'agit là d'un « bon dossier politique
mais difficile juridiquement » Après avoir
fait trébucher Millon, se verrait-il en tombeur
de Perben ? L'intéressé nie catégoriquement
(après avoir étudié le dossier en large et en
travers ?) Le ministre de la justice peut en
effet dormir sur ses deux oreilles. De l'aveu
même d'Etienne Tête, les faits « incriminés »
sont pénalement prescrits et une action devant
le tribunal administratif serait purement
symbolique...
En tout état de cause, il va donc falloir
trouver autre chose...
Photo : C.
Montagné - Sicom - ministère de la Justice
|
|
Réagir
à
cet article
|
A
suivre,
Vers un mariage Le Bec-Brazier ?
page
suivante
|