Charles Millon, le calice jusqu'à l'hallali !

En cette période de sécheresse informative, la
dépêche de l'AFP a fait glousser dans les
rédactions lyonnaises. L'ancien ministre de la
Défense a été condamné à deux mois de suspension
de permis de conduire et 300 euros d'amende par
le tribunal correctionnel de Belley (Ain) pour
conduite en état alcoolique, a-t-on appris de
source judiciaire.
Le 28 juin dernier, Charly avait perdu le
contrôle de son véhicule à Magnieu (Ain) alors
qu'il regagnait sa propriété de Massinieux, et
terminé sa course dans un fossé. Les gendarmes
l'ont alors fait souffler dans le ballon,
l'éthylomètre révélant un taux d'alcool de 0,47
milligramme alors que la limite délictuelle est
fixée à 0,4 milligramme.
Cette nouvelle affaire intervient après
l'incarcération de Jean-Jacques Debout. Le mari
de Chantal Goya a fait récemment la connaissance
du quartier VIP de la Santé après une
condamnation similaire. Charly a eu plus de
chance : le Parquet avait demandé, lors de
l'audience du 24 juillet, 15 jours de prison
avec sursis, 1 500 euros d'amende et quatre mois
de suspension de permis.
Selon des proches de Millon, ce dernier n'aurait
bu que deux verres et demi à l'apéro. Ce qui est
« peanuts » pour un homme connu pour son
penchant immodéré pour la tisane... (voir
interrogatoire). On
aurait pu penser qu'ayant reconnu son ancien
ministre et vu la relative gravité des faits, le
gendarme de service le laisse repartir ni vu, ni
connu. Que nenni ! Aujourd'hui, se payer « un
puissant » est devenu le dernier hochet à la
mode chez les juges comme chez les forces de
l'ordre...
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A
suivre,
Carpentier et Méhu remettent le couvert !
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