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      « Monseigneur, 
      
      Monsieur le Maire, 
      
      Messieurs les Présidents, 
      
      Mesdames, Messieurs les administrateurs, 
      
      Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, 
      
      Chers Amis, 
      
        
      
      Le temps de vux nous rappelle chaque année : la vie est faite pour être 
      belle ! Non d'une beauté factice faisant fi de ce lot de souffrances, qui 
      accompagnent notre existence, mais d'une beauté essentielle, divine, celle 
      que le Créateur a voulue pour chacun de nous dès cette terre.  
      
        
      
      Notre association, au début de cette année 2007, voudrait se faire l'écho 
      de cette beauté-là. C'est pourquoi, la PSB en Lyonnais, Forez et 
      Beaujolais, le Conseil d'administration vous offre à chacun de vous, pour 
      vous-même, votre famille et tous vos proches, ses vux les plus 
      chaleureux. 
      
        
      
      Deux évènements marquaient le calendrier du Prince Louis de Bourbon et de 
      son épouse, la Princesse Marie Marguerite pour le mois de septembre 2006 : 
      l'invitation officielle qui leur avait été faite de participer à la messe 
      solennelle du 300ème anniversaire de la Fondation des Invalides 
      par le roi Louis XIV et à l'organisation par l'IMB d'un colloque 
      universitaire sur la Reine Marie-Antoinette. 
      
        
      
      Le Prince souhaita profiter des quelques jours qui séparaient les deux 
      évènements pour organiser un déplacement en France. Il voulait présenter à 
      sa jeune épouse, le Princesse Marie Marguerite, quelques hauts lieux 
      auxquels il est lui-même particulièrement attaché, l'Anjou dont il porte 
      la titulature comme tous les princes de la branche aînée, mais aussi 
      Saumur dont il gardait un bon souvenir de sa précédente visite.  
      
        
      
      En présence du Duc de Beaufremont, président de l'IMB, de Christian Pinot, 
      président de la Fédération des PSB et de Jean-Marie Becker, président pour 
      la Lorraine, ce thème fut trouvé autour de la Croix d'Anjou devenue Croix 
      de Lorraine. La Croix d'Anjou Lorraine donnait son élévation à ce voyage 
      qui s'accompagna d'autant de stations chaque fois animée par Monsieur 
      l'Abbé Chanut et les autorités religieuses locales. 
      
        
      
      Ce déplacement fut une grande réussite pour le Prince et la Princesse qui 
      prirent ainsi une nouvelle fois la dimension de l'espoir qu'ils incarnent. 
      Cet espoir fut renforcé par l'annonce officielle que le Prince fit à tous, 
      au cur de l'Anjou, de l'arrivée prochaine d'un heureux événement. 
      
        
      
      Après la messe de fondation des Invalides, le prince Louis et la 
      princesse, duc et duchesse d'Anjou prenaient le TGV pour Angers, où ils 
      assistaient, en présence de Mgr Brugès, évêque d'Angers à un concert 
      spirituel en la cathédrale de la ville. Monsieur l'Abbé Chanut ponctua ce 
      concert par un prêche fort pénétré de l'esprit chrétien qui animait le 
      déplacement princier de toute la semaine, placé sous l'emblème de la croix 
      d'Anjou. 
      
        
      
      En fin de journée, le prince Louis et la princesse Marie Marguerite 
      recevaient de nombreux angevins, mais également beaucoup de français venus 
      d'autres provinces pour saluer le jeune couple princier. Le prince Louis 
      rappela, à cette occasion, à l'instar de Monsieur le Ministre Jean Foyer, 
      les règles de l'ancien droit qui lui conféraient le titre de duc d'Anjou, 
      en déplorant l'usurpation récente de ce titre par un prince cadet de la 
      Maison de Bourbon. Le cadre de cette réception fort réussie était le 
      château de Brissac, dénommé à juste titre « la perle d'Anjou ».  
      
        
      
      Le lundi 25 septembre, au matin, le couple princier se rendaient à 
      quelques kilomètres d'Angers, à Baugé, où ils purent se recueillir, lors 
      d'une ostension, devant la croix d'Anjou, constituée à partir de fragments 
      de la Saint Croix ramenés de terre sainte. Toujours à Baugé, le couple 
      princier était invité à visiter le château de la ville abritant un musée 
      de Moyen Age. A cette occasion le prince Louis et la princesse Marie 
      Marguerite purent rencontrer les représentants des différents métiers 
      artisanaux mettant en uvre le savoir-faire des artisans du Moyen Age. 
      
        
      
      L'après-midi du même jour, le prince Louis se rendait à une cérémonie au 
      Champ es Martyrs d'Avrillé. Jean Brochard rappelait alors le martyr de 
      centaines d'hommes et de femmes de toutes conditions assassinés en ce lieu 
      par haine de la religion et de la royauté dont ils étaient suspectés 
      d'être resté fidèle. Le prince Louis réaffirma, comme l'avait fait son 
      père, le prince Alphonse, l'admiration et l'enseignement que devait 
      inspirer pour les jeunes générations le sacrifice de ces glorieux martyrs. 
      
        
      
      Cette journée s'achevait par la réception donnée en l'honneur du prince 
      Louis et de la princesse Marie Marguerite, par le Conseil général du Maine 
      et Loire. Reçu officiellement par le Pt du Conseil général, Monseigneur le 
      duc d'Anjou, auquel furent présentés tous les représentants des autorités 
      civiles et militaires du département, prononça un discours où il rappela 
      l'attachement qui le liait à cette région et les responsabilités qui lui 
      incombaient en sa qualité d'Aîné de la Maison de Bourbon. 
      
        
      
      Le lendemain matin, le Prince et la Princesse se retrouvèrent à la 
      Collégiale Saint-Martin qui vient d'être restaurée. Sous la conduite 
      érudite de M. Guy Massin le Goff, Conservateur des antiquités et objets 
      d'art du département, ils purent admirer ce joyau millénaire du patrimoine 
      de la ville d'Angers. Pendant que la Princesse rejoignait Paris, le prince 
      en hélicoptère commençait le survol de la vallée de la Loire et de ses 
      châteaux avant d'être reçu avec tous les honneurs dus au successeur du 
      Comte de Chambord au domaine de Chambord. Après une présentation un 
      déjeuner a réuni, autour du Prince, les administrateurs du domaine.  
      
        
      
      Mgr le Prince Louis termina cette semaine en assistant, le 30 septembre 
      2006, au colloque « Marie-Antoinette face à l'Histoire », merveilleusement 
      organisé par l'écrivain Jean des Cars, dans le cadre prestigieux de 
      l'Université de la Sorbonne. Celui-ci avait rassemblé les meilleures 
      spécialistes de Marie-Antoinette et de la fin du XVIIème siècle : les 
      professeurs Jean Tulard, Simone Bertière, Adrien Goetz et les historiens 
      et spécialistes Jean-Christian Petitfils, Evelyne Lever, Frédéric Dassas, 
      Elisabeth le Feydeau. 
      
        
      
      Par ailleurs, Jean des Cars avait constitué un comité d'Honneur, 
      comprenant l'Archiduc Otto de Hasbourg, Madame Hélène Carrère d'Encausse, 
      Christine Albanel, l'Ambassadeur d'Autriche en France, les anciens 
      ministres Jean Foyer et Maurice Druon, le Président de la Sorbonne 
      Jean-Robert Pitte et le Secrétaire perpétuel de l'Académie des Belles 
      Lettres Jean Leclant. Devant un amphithéâtre comble, les conférenciers 
      firent revivre Marie-Antoinette dans les différents aspects de sa 
      personnalité : sensible aux arts, à la beauté et à la nature, elle fut une 
      Reine moderne en avance sur son temps. Sa fin de vie tragique porta 
      l'émotion à son paroxysme dans l'amphithéâtre. Une minute de silence fut 
      observée en hommage à la Reine et à son martyr ; sans doute la première 
      fois qu'un tel hommage lui était rendu à la Sorbonne. 
      
      Nul doute que ce déplacement de trois jours en Anjou et le Val de Loire, 
      aura marqué cette région que le jeune couple princier voulait honorer de 
      son premier déplacement en province dont la branche aînée porte le titre 
      depuis un siècle. Il est également certain que l'attachement et 
      l'affection, que les angevins eurent ainsi l'occasion de manifester à 
      l'Aîné de la Maison de Bourbon, ont été de nature à renforcer la volonté 
      de Monseigneur le duc d'Anjou d'incarner l'héritage des rois qui ont fait 
      la France. »  |