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      Nicole et Gégé, 
      meilleurs vux de convalescence ! 
      
        
      
        
      
        
      
      La cérémonie des 
      vux de la mairie du 6ème  un must du genre - a rassemblé 
      plusieurs centaines de personnes, adeptes de la joute annuelle que se 
      livrent Nicole Chevassus et Gérard Collomb. En temps normal. 
       
        
      
        
      
      Mairie du 6ème, un soir de météo printanière. 
      Comme à la noce, un couple inédit se charge de l'accueil des nombreux 
      invités - dont le nouveau gouverneur militaire - dans l'atrium. Côte à 
      côte, Nicole Chevassus et Christian Philip serrent mains et 
      claquent bises. Madame le maire est des plus à l'aise à la manuvre : elle 
      connaît son monde et son monde la connaît. La reconnaîtra-t-il lors des 
      prochaines échéances ? That's the question. Toujours est-il que cette 
      cohabitation ostentatoire entre l'élue milloniste et le député UMP sonnait 
      comme une provocation à l'égard de Dominique Perben. Le ministre 
      des Transports qui convoite la circonscription était le grand absent de la 
      cérémonie. C'est au tour de Gérard Collomb de faire son entrée. 
      Rodé à l'exercice mais encore convalescent, Gégé sait qu'il ne doit pas se 
      rater.  
      
       
        
  
      
      Parvenu sur l'estrade où stationne déjà à la verticale 
      l'ensemble du conseil d'arrondissement (+ Simone André qui adore la 
      vue mer), une bonne âme lui pousse obligeamment un fauteuil. Le maire 
      refuse, amusé. « Un peu plus, et ils vous proposaient un fauteuil 
      roulant ! » lui assure-je, soulevant les protestions indignées de la 
      bonne âme en question. « Ils me proposent un fauteuil alors qu'ils 
      rêvent de me l'enlever ! » me confiera Gégé le lendemain chez LPA. 
      Après avoir cherché le mode d'emploi de son micro récalcitrant de longues 
      minutes durant, Nicole Chevassus se lance. Sous les dorures du grand 
      salon, elle égrène ses trois vux (sécurité + civisme + éthique) sous 
      l'il malicieux de son Pierre de mari qui veille dans l'ombre. Le 
      ton est des plus consensuels. A ses côtés, la fine équipe du 6 opine du 
      chef ou compte les moutons (à défaut des points). Un Jean-Jacques David 
      comme à la messe, une Dominique Nachury visiblement ailleurs, la 
      Denise Robin sur la défensive, un François Turcas sobre et une
      Catherine Moulin à la bourre applaudissent les mots doux de tante 
      Nicole. Madame le maire a-t-elle mis de l'eau dans son vin ou s'est-elle 
      censurée pour ménager sa santé (ou plutôt celle de son opposant) ? 
      Mystère ! 
      
       
        
  
      
      De la confiture. Gégé qui s'attendait sans doute à plus de 
      combativité boit du petit lait. A lui les bons mots : « Puisque nous 
      sommes en période de vux, je promets de verser une subvention à la mairie 
      du 6ème afin d'améliorer la qualité du micro ! » Et de 
      mettre immédiatement les rieurs de son côté, avant d'énumérer à train de 
      sénateur toutes les réalisations de son administration à destination du 
      plus chic des arrondissements lyonnais. Urbanisme, économie, 
      environnement... son appropriation de tous les projets du 6ème 
      fait (enfin) sortir du square Nicole Chevassus et son ex adjoint Erick 
      Roux de Bézieux qui a, une fois de plus, donné une leçon de placement 
      photo à ses collègues (avec publication du résultat dans le Progrès 
      du surlendemain). « Dieu reconnaîtra les siens ! » la retoque 
      gentiment Gérard Collomb qui conclut sur un « vous n'avez pas été trop 
      mal entendue par la mairie centrale » des plus compatissants. Le 
      carnassier Rémy Hanachowitz le mordrait volontiers.  
       
        
      
      Positionnée sur l'estrade comme sur un podium, Sharone Stone fait sa moue, 
      ses lèvres délicieusement ourlées en forme de cur. La belle Caroline 
      est amoureuse et ça se voit. Alors que le pillage des buffets a commencé, 
      chacun échange des gentillesses ou des horions. A ce petit jeu, 
      Marie-Chantal Desbazeille et Alain Vollerin ne font pas dans la 
      dentelle. « Les politicards comme vous, on ne peut plus vous voir ! » 
      assène le critique d'art à la suppléante de Christian Philip, visiblement 
      énervée. « Je ne parle pas à un sac à vin, de surcroît sac à 
      gratons ! » l'assomme-t-elle avant de tourner les talons. Enfin, un 
      peu d'ambiance ! 
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