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      Votre succès en énerve plus d'un. Avez-vous déjà ressenti de la jalousie à 
      votre égard ? 
      
      C'est vrai que quand on focalise 
      l'attention sur vous un peu trop longtemps, sur des manifestations qui 
      sont moins secrètes que celles que l'on fait quotidiennement. En termes de 
      relations presse, j'essaie toujours de mettre en avant mes clients. 
      L'objectif ce n'est pas que moi j'apparaisse mais que mes clients 
      apparaissent. C'est vrai que ce sont des évènements en relations publiques 
      où l'on est plus identifié et ça peut créer des jalousies. Mais elles se 
      calment assez vite.  
      
        
      
      En souffrez-vous ? 
      
      Oui, car j'aime bien réaliser des 
      évènements qui sont 100% gagnants. Je n'aime pas sentir autour de moi des 
      ondes négatives, alors oui en ce sens j'en souffre car je suis quelqu'un 
      de perfectionniste. Par contre, ce que ne j'aime pas c'est les propos qui 
      peuvent êtres désobligeants par jalousie ou sans fondement. Quand on a des 
      reproches qui sont fondés, je les accepte et ça fait avancer.  
      
        
      
      « Elle virevolte comme une attachée de presse parisienne ! » se 
      moquent vos détracteurs... anonymement, bien sûr !  
      
      Des noms ! (rires) Les attachées 
      de presse parisiennes ne virevoltent pas tellement, elles sont souvent 
      très énervées et se prennent souvent la tête.  
      
        
      
      «  Elle a un excellent relationnel et un beau carnet d'adresses dans la 
      mode. En revanche, elle n'est pas créative ! » racontent les autres. 
      
      Première nouvelle ! Si je ne suis pas 
      créative, quelles sont les autres attachées de presse sur Lyon qui sont 
      créatives ? Moi, je renverse le propos.  
      
        
      
      Vous avez aussi vos inconditionnels comme Max Chaoul : « Elle a du 
      sex-appeal et fait avancer ses affaires avec sa tête et sa silhouette très 
      féminine ». Vous avez eu une aventure avec lui ? 
      
      Non il est né le même jour que mon mari. 
      (rires) ça doit être ça !  
      
        
      
      Vous êtes bien la seule dans le monde de la mode ! 
      
      Dans le milieu de la mode ? Ah bon ? (rires) 
      
        
      
      Votre consur Sophie Turion pense que vous êtes une très bonne pro « au 
      style inimitable »...  
      
      Merci du compliment, merci Sophie. 
       
      
        
      
      En parallèle, vous enseignez à l'Université de la Mode. Vous savez comment 
      vous appellent certains élèves ? 
      
      Madame Mauve ! Je trouve ça sympa car 
      j'adore le violet et le mauve. 
      
        
      
      Certains élèves vous appellent aussi « la sorcière » paraît-il ! 
      
      Pourquoi ? Parce que j'ai des grands 
      ongles noirs, ça doit être ça ! La sorcière ? Vous êtes sur de ne pas vous 
      tromper ? (rires) 
      
        
      
      Tout le monde s'accorde à reconnaître votre professionnalisme et votre 
      méconnaissance totale de la ponctualité...  
      
      J'ai été à très mauvais école car mon 
      premier patron Georges Verney-Carron, était toujours en retard. On partait 
      toujours à nos rendez-vous à l'heure du rendez-vous. Ça pouvait être à 
      Saint-Étienne, on avait rendez-vous à 11h, on partait à 11h ! J'ai gardé 
      cette très bonne habitude, merci Jo !  
      
        
      
      Il y a longtemps que votre mari ne règle plus sa montre ! 
      
      Il a raison ! Sa montre il la porte juste 
      pour aller bosser, le reste du temps elle est sous le canapé !  
      
      
        
      
        
      Suite de l'interview
       
        
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