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      d'autoroute a été spécialement construite pour permettre aux carrosses de 
      vos clients fortunés de gagner plus facilement votre restaurant... 
       
      
      Au moment de la construction de l'autoroute Mâcon 
      Genève, j'ai dit : « Je demande une sortie » ! Tout le monde m'a dit : 
      « Mais tu crois au Père Noël ! ». Et 5 ans après, le Père Noël est 
      arrivé ! Ça a coûté à l'époque 15 millions de francs.  
      
      
        
      
      Ça a été largement payé par vos contributions 
      directes et indirectes ? 
      
      
      Oui, car l'ensemble des taxes professionnelles qui étaient 
      situées à moins de 5 kms du site payait l'autoroute en 2 ans, je crois.
       
      
      
        
      
      
      Un héliport a également 
      été construit à côté du restaurant. Y a-t-il beaucoup de trafic, à part 
      votre hélicoptère ? 
      
      
      Mais je n'ai pas d'hélicoptère moi ! Il y a à peu près 70 
      mouvements par an. Mais à l'époque, on s'était un peu moqué de moi, il y a 
      30 ans ce n'était pas comme maintenant.  
      
      
        
      
      
      Combien 
      d'établissements possédez-vous à Vonnas et ailleurs aujourd'hui ? 
       
      
      Le nombre est stable depuis quelques années : le 
      site de Vonnas, Mâcon, Bourg et Lyon, on a fait le triangle. Sur Vonnas, 
      il y a Le Grand Restaurant, l'ancienne Auberge qui a un grand succès, qui 
      fait plus de 200 couverts par jour pendant tout l'été. J'ai appelé ça 
      l'Ancienne Auberge plutôt que la Petite Auberge parce que c'est la 
      réplique du restaurant tel qu'il était au siècle dernier. C'est devenu un 
      peu notre conservatoire de cuisine classique traditionnelle, familiale et 
      régionale, et ça a vraiment beaucoup de succès. Ça nous pique même nos 
      clients du Grand Restaurant. Il y a aussi le Château d'Epeyssole pour les 
      événements, des fêtes... On a aussi des boutiques. L'idée c'était de faire 
      le village dans le village voué à l'art de vivre. Ce qui est important 
      c'est qu'on est entrain de terminer les dernières maisons qui n'ont pas 
      été restaurées, il y en a une qui sera en colombage, 2 qui seront peintes 
      et une qui sera refaite en fausse pierre, avec un fresquiste de talent.
       
      
      
        
      
      
      Le petit monde 
      lyonnais de la restauration est en ébullition en 2001 quand vous décidez 
      d'investir les Brotteaux en reprenant le Splendid...  
      
      
      C'est un de mes 
      collaborateurs, Antoine Maillon, qui m'a dit : « Vous devriez faire un 
      restaurant à Lyon, je suis sûr que ça marcherait ». On débarque au 
      Splendid qui était toute mon histoire de gamin... Lorsque je venais à Lyon 
      avec ma mère, on venait par le car des Dombes qui s'arrêtait à l'hôtel 
      Splendid. Donc on allait faire les courses en ville, on faisait livrer 
      tous les paquets de fournitures hôtelières, de bouffe... au Splendid. On 
      chargeait le car et on rentrait. Je ne savais pas que j'allais revenir 40 
      ou 50 ans plus tard acheter le Splendid. Mais j'ai raté mon coup car 
      Bocuse a ouvert le Nord, le Sud, l'Est, et moi je voulais ouvrir le 
      centre !  
      
      
        
      
      
      Cette affaire est-elle 
      bénéficiaire ? Comment expliquez-vous qu'elle ait mis tant de temps à 
      démarrer ? 
      Elle 
      n'est pas bénéficiaire, disons qu'elle est équilibrée. On a eu une forte 
      adversité, on a peut-être eu une équipe qui n'était pas à la hauteur non 
      plus. Il y a eu un grand papier dans le Figaro, nous on venait d'ouvrir et 
      notre compétiteur d'en face était déjà bien rodé. C'est clair qu'on est 
      apparu moins bien que lui d'entrée. Comme je suis de ceux qui pensent 
      qu'il ne faut jamais persister dans l'erreur, on a changé d'équipe en 
      cuisine et en salle et on est reparti sur de nouvelles bases. 
      
      
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
        
      
                                  
      
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