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/ LA SEMAINE DE JUSTIN POINCOM


 

Ma drôle de semaine

Semaine du 22 mai 2000

Lundi dernier, je suis allé voir Joe Cocker qui n'avait pas dérangé les foules pour son concert. Il est pourtant 10.000 fois meilleur que notre besogneux Johnny.

Parmi les 3.000 spectateurs, on avait tout le temps de reconnaître quelques vieux rockers de la jet-set lyonnaise ; trois adjoints à la Mairie : Pierre Moulinier, Jean Flacher et Alain Bideau ; l'avocat Richard Brum qui avait conservé sa cravate - on ne se refait pas - , Jean-Pierre Michaud, le fils de son père, Vincent Roiret, l'homme des lumières, l'architecte de la Halle Tony Garnier, Albert Constantin, muet comme une carpe lorsqu'on lui demande si tout sera prêt pour la Biennale d'Art Contemporain, à croire qu'il craint qu'il y ait des fuites sur l'avancement du chantier ; Hubert Laferrière, jeune coq socialiste égaré dans la basse-cour des vieux barbons ; Sophie Turion, l'attachée de presse que le monde nous envie ; et quelques autres dont je ne suis pas sûr que le nom vous dise quelque chose. Comme toujours en pareille circonstance, quand ce beau monde se retrouve, ça volait bas.

A l'entracte, on rigolait de ce pauvre Chabert qui "se serait fait la malle en Afrique du Sud", de ce pauvre Philip qui n'écoute plus personne, de ce pauvre Mercier qui devrait aller voir un diététicien, de ce pauvre Collomb qui s'y croit déjà, de ce pauvre Aimé Trouxe qui finira sur une voie de garage, de ce pauvre Buna qui, trouvant ses caméras insuffisantes, va patrouiller sur les pentes de la Croix-Rousse, déguisé en maître-chien, de ce pauvre Philippe Chaslot qui se prend pour Serge July, de ce pauvre Dubernard, bien placé pour se faire greffer un cerveau, de ce pauvre Barre qui n'en peut plus...

A ce propos, un mot drôle mais cruel - encore que - d'un notable au sujet du Maire de Lyon qu'il venait de rencontrer : "Pour un vieillard sénile, il a toute sa tête !".

Bref, il valait mieux être là si l'on ne voulait pas se faire tailler un costume.


J'ai lu un bouquin assez dérangeant, écrit par un Lyonnais inconnu à ce jour, Jean-Claude Charra, qui tente de démontrer la nocivité des Anglais dans les affaires du monde. Nos amis anglais en prennent pour leur grade. On peut ne pas être d'accord avec lui, mais il est toujours intéressant d'entendre une petite musique qui nous sorte du tintamarre assourdissant du politiquement correct (Non à l'Europe des Anglais, aux Editions Osmondes).

Rencontré jeudi un journaliste (exceptionnellement à jeun) du "Progrès". Nous abordons bien sûr le sujet du jour : Elie partira-t-il (le navrant Navrot s'en réjouit déjà), ne partira-t-il pas du Progrès ? Elie sera-t-il Président ou non de TLM ?

Ce sont les questions qui bouleversent le microcosme lyonnais. Xavier Elie est trop intelligent pour plaire à Lyon où la médiocrité est un sésame infaillible. Son cynisme et son mépris pour l'intelligentsia lyonnaise lui valent des inimitiés dont il est difficile de se remettre dans notre bonne ville.

La "valetaille", associée pour la circonstance au pouvoir en place qui n'a jamais accepté l'indépendance d'esprit du patron du Progrès, n'a jamais été si près d'avoir la peau de celui qui dirige avec une distance aristocratique un journal manifestement ingérable.

Wait and see !

Elie, sois bon !

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