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P E O P L E ... p r e s s e
/ LA SEMAINE DE JUSTIN POINCOM


 

Ma drôle de semaine 

 

Semaine du 3 juillet 2000

 

Cette semaine, je vous propose un "Spécial Biennale d'Art Contemporain".

 

A en croire un élu de la Région rencontré le jour de l'inauguration, s'il y en a un qui se fait foutre régulièrement de lui à la Région, c'est bien Jean-Claude Flory, président mollasson du Tourisme Rhône-Alpes, "milloniste-comparinien" convaincu, et accessoirement maire de Vals.

Notre homme, qui n'a rien de pétillant, a choisi l'agence Nouveau Monde pour le budget de communication du Tourisme Régional. Or, il a découvert depuis que l'un des patrons de l'agence n'est autre que Jean-Michel Daclin, par ailleurs socialiste bon teint et candidat dans le 7ème arrondissement.

Le pauvre Flory ne sait plus comment réparer sa bévue et doit supporter les sarcasmes de ses bons copains de droite.

 

Albert Constantin, héros de la semaine puisqu'il est l'architecte de la Halle inaugurée à l'occasion de la Biennale, a eu le temps d'organiser dans sa maison de Dizimieu, une superbe fête comme il en a le secret, réunissant ses vrais amis et quelques politiques influents. Ces derniers se sont beaucoup fait chambrer.

Parmi les nombreuses vannes envoyées de ci, de là, celle-ci que je trouve assez savoureuse :

Un des amis d'Albert ayant improvisé un discours à l'adresse des politiques présents, rappelait le côté éphémère de leur situation, ce qui entraîna la réplique amusée de Pierre Moulinier, élu au Conseil Municipal depuis des lustres : « Ephémère ! Ephémère ! Est-ce que j'ai une gueule d'éphémère ? »

Comme quoi, il existe des ex-CDS drôles.

 

Lundi après-midi, nous n'avons pas échappé au discours d'inauguration. Ainsi, même pour une Biennale d'Art Contemporain qui se veut par principe d'avant-garde, sacrifie-t-elle aux rites et nous impose-t-elle des discours convenus et soporifiques dignes d'orateurs de sous-préfecture du XIXème siècle.

 

Sur l'estrade ridicule, l'Adjoint à la Culture, Aimé Trouxe, était boudeur.

Coincé sur sa chaise pliante, il a dû supporter les discours de Bideau, Barre et autres notables, sans pouvoir dire le moindre mot. Le maire de Lyon, qui a cité pratiquement tout le monde et rendu hommage à chacun, a volontairement ou involontairement oublié de citer notre Mal Aimé.

 

Vu la maire du 7ème, Marie-Chantal Desbazeille, condamnée à rester en bas de l'estrade où plastronnaient plusieurs de ses ennemis intimes. Voilà qui a dû encore raviver sa rancœur congénitale qui l'a fait se ridiculiser régulièrement chaque fois (et les occasions ne manquent pas) qu'elle vitupère et vocifère contre ses amis politiques qu'elle semble mépriser au plus haut point (son numéro de harpie dans un reportage qui lui était consacré sur FR 3 est encore dans toutes les mémoires).

En voilà une qui met à mal ma théorie sur le rôle bénéfique joué par les femmes en politique.

Je pense en effet que l'on devrait laisser le pouvoir aux femmes. Elles ont moins d'ego, moins le goût des médailles et préfèrent être efficaces plutôt que pérorer ou plastronner. Pour ne pas remettre en cause mon analyse, je préfère penser que Madame Desbazeille est l'exception qui confirme la règle.

 

Deux qui se sentaient aussi bien seuls, c'est Chabert et Millon qui, c'est le moins qu'on puisse dire, étaient loin de rassembler une foule de groupies autour d'eux.

 

Entendu Richard Brum donner une explication originale sur les immenses photos panoramiques regroupant des centaines de personnes photographiées en rangs d'oignons.

"C'est qui ces gens ?" s'enquière un visiteur. "Les candidats à la Mairie de Lyon" lance l'avocat, particulièrement en verve cet après-midi là ; et Patrick Bertrand, présent sur les lieux, de préciser : "Les candidats de droite seulement !".

 

Croisé également l'excellent Gérard Angel qui pense que, finalement, Xavier Elie, patron du Progrès, ne partira pas. Soit Gérard Angel est mal informé, soit il a choisi de me désinformer puisque deux jours plus tard, le départ d'Elie est annoncé à la une du quotidien lyonnais (vous n'avez pas été surpris puisque Lyon People l'annonçait, lui, il y a 15 jours).

A propos de la une du Progrès, disons, pour ne fâcher personne, qu'elle ne casse rien et que l'on peut se demander pourquoi on a mis si longtemps à accoucher de ce souriceau.

 

Entendu un "ami" de Guy Malher m'expliquer que désormais, à la Chambre de Commerce, le proverbe : "A quelque chose malheur est bon" était proscrit pour être remplacé par "Décidément, à quelque chose, Malher n'est jamais très bon."

En voilà une que, même moi qui ne porte pas dans mon cœur le futur ex-Président de la Chambre de Commerce, n'aurais jamais osé faire !

 

A part ça, si vous voulez en savoir plus sur la Biennale, le mieux est d'y aller.

 

 

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