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25 novembre 2002

 

Les dessous de la grève à TLM

 

 

Pour la première fois de son histoire, TLM a connu vendredi dernier un arrêt de travail suivi par plus de la moitié du personnel. En décidant de laisser  les téléspectateurs devant la mire, les salariés grévistes en ont-ils profité pour s'octroyer un week-end de trois jours...

 

Un écran noir qui fait face aux nuits blanches du patron du Progrès - propriétaire de la chaîne - las de voir les pertes endémiques de sa filiale télé (-14 MF cette année) perdurer.

 

Seule solution pour endiguer les pertes : l'augmentation du chiffre d'affaires liée à l'arrivée tant espérée de la publicité nationale par le biais d'un GIE télé (comme il en existe un pour les radios libres). Un horizon encore lointain tant qu'on comptera les télés locales sur les doigts d'une seule main.

 

En attendant, il va falloir se serrer la ceinture. Une perspective qui n'enchante guère des salariés à qui on a laissé croire depuis dix ans qu'ils travaillaient à France Télévision. Tous déficits dehors en quelque sorte. C'est en apprenant les projets de restructuration de leur actionnaire, que les salariés de TLM ont décidé de passer à l'offensive. En déposant un préavis de grève. Le nouveau PDG du Progrès Christian Coustal s'est déplacé jeudi dans les locaux de la chaîne pour rencontrer les représentants du personnel. Confirmant les projets de suppression de certains postes sans licenciements secs.

 

Fers de lance de la contestation, les journalistes Fabrice Cagnin, Stéphane Cayrol et Nicolas Didelle ont entraîné dans leur sillage 30 des 51 salariés de l'antenne. La chaîne a tourné au ralenti vendredi.

 
 

Seul journaliste non gréviste, Franck Nicolas n'a pas eu peur de passer pour le fayot de service. C'est lui qui s'est chargé d' effectuer tous les reportages du mini-journal du soir présenté par Gérald Bouchon, rédacteur en Chef de la chaîne (ci-dessus). Les grévistes - réunis en assemblée générale - ont fait acte de présence toute la journée et n'auraient donc pas profité de l'occasion pour s'octroyer un week-end de trois jours.

 

Mais même si TLM rime avec TCL, on est loin des actions musclées habituellement de mise avec les gros bras (sans cervelle) de la CGT. Pas de piquets de grève devant l'entrée... Les non grévistes - plutôt profil bas - ont pu vaquer à leurs occupations en toute tranquillité. Au final, les téléspectateurs n'ont guère eu à souffrir de ce mouvement d'humeur. Ils n'ont pas raté grand chose (si ce n'est les habituelles redifs). Avec France 3 également à l'arrêt, ils ont déjà pris leurs habitudes ailleurs (chez M6, on se frotte les mains, paraît-il...)

 

La menace d'un écran noir à répétition fera-t-elle reculer la direction du Progrès ? Rien n'est moins sûr.

 

 


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