WebCity absorbé par Cityvox

Alexandre Dreyfus tourne définitivement
la page de sa net-aventure. En cédant son
bébé, le jeune boss n'entend pas pour autant
prendre sa retraite. Cette fusion met un terme à
la guerre des City-guides entamée avec le
nouveau millénaire...
« Je suis heureux de vous annoncer que
Webcity, leader historique des portails de
proximité, vient de se rapprocher de son unique
concurrent, Cityvox. Ce dernier vient de
racheter 100% de la société Arche Media Invest.
SAS (éditeur du site Webcity.fr). » C'est
par ces mots qu'Alexandre Dreyfus nous a annoncé
lundi dernier au Martini - entre la poire
et le fromage - le dernier épisode d'une série à
rebondissement démarrée en 1996. L'info - sous
embargo - a été officialisée vendredi soir par
un communiqué commun des deux sociétés.
Cette opération va doper la fréquentation des
deux sites, leur audience cumulée devant leur
permettre de toucher plus de 800 000 visiteurs
uniques. La complémentarité des deux produits (Webcity
plutôt citadin et Cityvox plutôt
touristique) permet de garder les deux sites
autonomes mais de créer une seule offre
publicitaire puissante. Soulagement pour
Alexandre : sa marque ne disparaîtra pas du
paysage.
« Personnellement, il est évident que je
continue l'aventure avec l'équipe de Webcity
actuelle et celle de Cityvox, avec qui nous
avons beaucoup à partager. C'est un nouveau
challenge pour chacun d'entre nous et une fois
de plus un élément de motivation dans la
passionnante histoire qu'est Webcity. C'est
désormais une équipe d'une trentaine de
personnes qui sera chargée d'éditer ces deux
sites. » poursuit Alexandre.
Le jeune tycoon lyonnais de l'Internet,
précurseur dans ce domaine a participé à de
nombreux projets depuis 8 ans : Mediartis
en 1995/97 revendu à Publicis Lyon,
Cybergone/Webcity 1995/2003 racheté par les
Marseillais de Cityvox, Comclick
cédé à Numeriland et Alinto). Même
s'il se garde bien d'exprimer une quelconque
déception, Alexandre a de quoi nourrir quelques
regrets. Le marché de l'internet ne s'est jamais
aussi bien porté qu'aujourd'hui, tant au niveau
du nombre d'abonnés, que du nombre d'acheteurs,
d'annonceurs et de résultats !
Cette cession ne lui permettra pas pour autant
de prendre sa retraite. Tout simplement parce
que, depuis sa liquidation judiciaire fin 2002,
Webcity était la propriété d'un pôle
d'investisseurs emmené par Samuel Triolet.
« Je travaillerai à temps partiel (3/5) chez
"Webcityvox" en tant que directeur du
développement, et prendrai du temps pour
réfléchir à d'autres projets persos et missions... »
précise-t-il. Des projets qu'il préfère garder
secrets pour l'instant. Le connaissant, nous
n'avons aucun doute sur sa capacité à rebondir
une nouvelle fois. Bon vent, Alex !
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A
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