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20 mars 2006


 Anti-CPE ? Plus cheap, tu meurs !


 

Cheveux gras, piercings dans les narines et gris-gris sur la poitrine. Pas jolis, jolis les manifestants anti-CPE croisés samedi matin dans les rues de Lyon... Et pas vraiment représentatifs de la communauté estudiantine. Pas de quoi nous rouler dans la farine !



 

Il est 11h. Au fur et à mesure que la place Bellecour se remplit, la rue Edouard Herriot se vide. Au moment où le cortège se met en branle, les propriétaires de quelques grosses cylindrées se hâtent de déplacer leurs 4X4. Au lieu de passer par la rue de la Ré, le cortège a choisi - par provocation ? - de traverser le triangle d'or. Temple de la consommation et du luxe ostentatoire. A la hauteur de la rue des Archers, un couple très chic et leur bambin. Madame, qui n'a pas froid aux yeux (et pour cause elle est de vison couverte), se met à huer les manifestants. La foule gronde. L'ingénue se précipite à l'intérieur de la boutique Hermès. Sur le pas de leur porte, les commerçants ne savent pas encore qu'ils vont vivre une sale journée...

 

Derrière une douzaine d'anciens combattants syndiqués et porte-drapeaux, une camionnette sono - qui ressemble étrangement à celles de Perrache - ouvre la marche. Point de miss gâterie à l'intérieur, mais trois refoulés de la Star Ac qui se relaient pour chanter dans le micro. Je vous passerai le détail des paroles. Ça ne vole pas haut. Côté dress code, on est ras les pâquerettes. Les plus chics dans cette affaire sont le commissaire cravaté et votre serviteur endimanché. Jean et blouson de cuir, Maurice Fusier a sorti sa tenue de combat des placards de France Info. Robert Marmoz (Nouvel Obs) et Sophie Landrin (Le Monde) se content fleurette... la presse de gauche est à l'unisson des manifestants. Frédéric Poignard (Lyon Figaro) est légèrement en retrait. Pas du CPE si l'on en juge la teneur de la chronique d'Henri Amouroux.



 

Combien sont-ils à suivre ? 10 000 selon la police, 20 000 selon les organisateurs. Si l'on coupe les poires en deux, on arrive à 15 000. Procédons à une analyse chirurgicale. Les étudiants et quelques lycéens - en tête - représentaient-ils la moitié des manifestants ? Pas sûr ! Les bataillons des gros CGT étaient autrement plus impressionnants. Si l'on se réfère aux 100 000 étudiants que compte la ville de Lyon, ça signifie que moins de 7% d'entre eux était dans la rue samedi*. De quoi relativiser. Quant aux universités représentées, les baba cool de Lyon II sont logiquement en première ligne, quelques isolés de Lyon I et basta... En se rendant sur le site internet de l'université Lyon II, on s'aperçoit que les formations dispensées conduisent dans leur grande majorité à des postes de fonctionnaires ou d'enseignants... Peu d'entre eux seront donc touchés par le CPE. Amusant. En revanche tous les étudiants concernés (IUT, DUT, IAE, Droit, Ecoles de commerce...) poursuivent leur formation. Tranquilles...

Laissant, telle une limace, des traces peu ragoûtantes après son passage, la foule oblique quai Jules Courmont avant de rejoindre son point de départ. On appelle ça « un chien qui se mord la queue », dans le jargon policier. Les commerçants respirent sans savoir que le cauchemar n'est pas terminé. Car à la suite des anti-CPE, c'est à une manifestation négationniste turque qu'ils vont devoir assister. Avec échauffourées, caillassage et rideaux baissés. Une belle journée pour l'image de "marques" de la presqu'île.

7% de part de marché ! En langage business, on appelle ça un flop commercial. En jargon journalistique, on appelle ça "la jeunesse de France". Va comprendre...


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A suivre, La Foire de Lyon dès potron-minet !
 

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