Les humeurs de Justin 
      Calixte
      
      Chronique satirique du 13 février 2006
      
        
      Ite missa 
      est
      
        
      
      Monseigneur Barbarin, 
      notre médiarchevêque est en train de vendre les bijoux de la famille 
      catho, histoire de joindre les deux bouts. La vente de l'Eglise St Marie 
      de la Guillotière est peut-être la goutte d'eau qui fera déborder le vase. D'abord parce 
      que sa construction a été financée après guerre en partie par des 
      paroissiens aujourd'hui peu enclins à pratiquer le pardon des offenses. 
      
        
      
      Deuxièmement parce que, contrairement à ce qu'avait affirmé 
      notre Primat, l'église sera bien démolie. Sur le terrain on reconstruira 
      une mini chapelle pour une communauté à la recherche d'un lieu de prière. 
      Autour on construira quelques immeubles. Cela devrait rapporter quelques 
      sous à l'Evêché. Ainsi bien sûr - comment en douter - qu'à quelques 
      autres. 
      
        
      
      Le nombre des fidèles se réduisant comme peau de chagrin, 
      dimanche après dimanche (la faute à qui ?) on peut imaginer qu'il y aura 
      d'autres églises à vendre. Pourquoi ne pas en faire des mosquées ? On 
      ferait ainsi d'une pierre (tu es Pierre...) deux coups. Il n'y aurait pas 
      forcément matière à scandale. Rappelons-le, les chrétiens comme les 
      musulmans et bien sûr les juifs prient le même Dieu. Ses envoyés n'étant 
      que des intermédiaires souvent trahis par des clercs pas toujours très 
      clairs. On pourrait également bâtir des logements sur les terrains des 
      églises disparues. Et pourquoi ne pas confier la vente de ces appartements 
      aux prêtres désormais moins occupés ? Cela éveillerait peut-être de 
      nouvelles vocations. Après les prêtres ouvriers, les prêtres promoteurs. 
      Ca a quand même plus de gueule.  
      
        
      
      Certains esprits chagrins et néanmoins nostalgiques 
      pleurnicheront sur le temps béni des prêtres en soutane, des patronages et 
      des cloches carillonnantes. D'un paradis perdu. Que diable, osons ! Osons 
      avec Mgr Barbarin qui a décidé de conduire l'Eglise à un train d'enfer. 
      Dans cette histoire, notre Primat appelé Tartarin de Lyon parce qu'à 
      l'instar du personnage de Daudet, il se prend pour plus qu'il n'est, 
      risque de gagner un nouveau surnom : Barbare n°1, en référence aux hordes 
      qui venaient détruire nos églises. 
        
      
        
      
      
      
       à 
      suivre, Chronique satirique du 30 janvier 2006 
  
                  
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