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18 septembre 2000


Interview Philippe Gilbert - Président d'Infocité

 

 

Après une interruption estivale, la grand messe des start-up et des business angels a fait sa rentrée mardi dernier au First. L'occasion de faire le point sur le phénomène Internet avec l'organisateur de ce rendez-vous très prisé (ci-contre en compagnie de Stéphane Cayrol)

 

Combien d'adhérents votre association compte-t-elle ?

Aujourd'hui, nous avons pratiquement 130 adhérents. Pour vous donner une idée de notre progression, il faut savoir que l'an dernier, nous ne rassemblions qu'une quarantaine d'entreprises constituant un noyau dur présent depuis le début.

 

Il y a beaucoup de monde ce soir et l'enthousiasme semble être intact. Est-ce votre sentiment ?

Oui tout à fait. Même si l'on a parlé à un moment de mini crack, de start-down à un moment, notamment avant l'été, on s'aperçoit que les projets sont toujours là. 0n a pu voir effectivement qu'il y avait néanmoins un ralentissement de l'activité qui fait suite à une croissance relativement effrénée. Je crois qu'on est revenu sur des bases plus raisonnables qui vont permettre d'asseoir le développement durable de cette économie !

 

On constate ce soir, une fois de plus, qu'il y a énormément de badges verts (les entrepreneurs du net) et de moins en moins de badges rouges (investisseurs). Est-ce que les investisseurs sont en train de se désengager ? L'enthou-siasme est toujours palpable du côté des créateurs... Qu'en est-il des investisseurs ?

Nous n'avons jamais positionné Novalinc comme un point de rencontre entre les capitaux risqueurs et les porteurs de projets...

 

Un petit peu quand même, à l'instar des First Tuesday parisiennes ?

Non, car on savait que sur Lyon on ne pourrait pas le faire. Vu la taille de la ville et vu le nombre de projets qu'on était capable de gérer, c'était pas l'objectif. L'objectif principal était vraiment d'organiser un point de rencontre pour tous les acteurs. Nous croisons régulièrement les investisseurs, on sait qu'ils sont toujours là. Par contre ils travaillent dans l'ombre et en amont. Ils sont plus sélectifs sur les projets mais je peux vous assurer qu'il y a toujours autant d'argent.

 

Quels sont les projets qui retiennent l'attention des investisseurs aujourd'hui ?

Il y a des projets comme Cryptalis (www.cryptalis.com) qui sont en phase de démarrage après quelques mois d'incubation, des gens comme Néodia (www.nearquest.com). Swap s'installe en plein centre ville... Il y pas mal de projets qui commencent à se développer. Maintenant même si j'ai certaines informations, je ne peux pas parler en leur nom ! Donc c'est de leur responsabilité.

 

Il s'agit plutôt de modèles B to B que B to C de toutes façons ?

Il y aussi des modèles B to C qui vont bien se développer dans les mois qui viennent.

 

Quel avenir pour les soirées Novalinc ? Vous conservez la fréquence mensuelle ?

On voudrait essayer de privilégier la qualité plutôt que la quantité. Depuis cette édition, on doit s'enregistrer en ligne pour essayer de canaliser le flux. On ne révèle le lieu qu'au dernier moment. On manque d'endroits vraiment adaptés qui soient suffisamment grands mais pas non plus trop gigantesques. On va chercher un autre lieu et rester sur notre rythme et tant que les entreprises répondront présent, on sera là.

 

Sur le marché français du net, Lyon a-t-il une spécificité ?

Oui, je pense que Lyon a plusieurs spécificités. On peut citer en premier lieu le jeu et les images. Il y a aussi beaucoup d'acteurs qui interviennent dans les services en ligne, le contenu... Lyon n'est pas une place où l'on fait de la techno. Lyon est une place qui développe les services, un petit peu de B to B... Voilà pour les grandes lignes.

 

 

A suivre, Christian Pellet : une sacré pointure...

 

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