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      Jump France 
      fusionne toutes ses activités
 
       
        
      Jump France s'est toujours réclamé de la transversalité et 
      Michel Hébert a même été le premier à écrire un livre sur ce sujet en 
      1997 (« La publicité est-elle toujours l'arme absolue »). Les directeurs 
      de marques existent chez Jump France depuis quelques années. Reste 
      que depuis, beaucoup de groupes ont enfourché cette évolution naturelle de 
      la communication, du moins dans le discours, et pas forcément dans les 
      faits. Les faits sont que les "luttes internes" existent toujours, le 
      leadership est trop systématiquement à la publicité, donc comme 
      d'habitude, etc. Et surtout le travail reste très séquentiel : discipline 
      après discipline. Chacun fait bien son travail mais fait-on pour autant le 
      meilleur travail global ? 
      Comment les réflexions et recommandations objectives (ce dont les 
      annonceurs ont besoin aujourd'hui) peuvent-elles naître dans ce contexte 
      d'organisation des groupes de communication où chacun est détenteur de son 
      compte d'exploitation et a intérêt à favoriser sa discipline ?
 
      Pour Jump France, le publicitaire, la publicité est une discipline 
      importante, mais elle n'est pas adaptée systématiquement à tous les sujets 
      et on peut même lui substituer d'autres disciplines comme " l'événementiel 
      " (ce qu'on appelle le marketing de rue), donc le publicitaire n'est pas 
      forcément le leader, mais il peut être l'homme de design ou de marketing 
      direct, ou d'événements... En fait, il faut introduire "une démocratie de 
      réflexion" dans les groupes de communication ainsi qu'une réponse au sujet 
      de l'objectivité dans les allocations de ressources des clients.
 
      Pour aller plus loin dans la transversalité et au bout de sa logique 
      Jump France, et répondre aux problèmes évoqués plus haut, Jump 
      France a décidé, il y a deux ans d'entamer un processus de fusion 
      juridique et financière de toutes ses activités (publicité, marketing 
      services, design, architecture, communication santé, événements). Ce type 
      de process est toujours très long, mais c'est chose faite aujourd'hui. 
      Jump France : 200 personnes et 136 millions de MB (en 2002) ne forme 
      désormais qu'une seule et même société.
 
 Pour les annonceurs intéressés par cette nouvelle forme de collaboration 
      avec leurs partenaires de communication, c'est un gage de neutralité dans 
      les recommandations de communication. "Qu'importe où doit aller le 
      business pour Jump France, nous sommes débarrassés de ce souci et nous 
      pouvons nous consacrer avec toute l'objectivité nécessaire à ce dont a 
      besoin notre client et pas ce que nous dicte notre intérêt" conclue 
      Michel Hébert.
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