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/ LES GENS

2 avril 2002

 

Quand Requien montre les dents...

 

 

Après sa prise de l'hôtel de Ville en mars 2001, Gérard Collomb avait confié au publicitaire Jean-Marc Requien, la mission d'auditer les différents services de communication de Lyon et du Grand Lyon et d'imaginer de nouvelles synergies entre les différents acteurs de la vie politique, économique et culturelle lyonnaise. Une nomination qui n'a pas été du goût de tous. Requien a été accusé non seulement d'avoir bidonné le journal de la Ville, "Lyon Citoyen", mais aussi de "magouilles" et autres "tripatouillages".

 

Jean-Marc Requien, qui avait promis de ne pas répondre à ses détracteurs pendant la durée de sa mission à la Ville, avait déclaré début janvier qu'il poursuivrait les journaux coupables à ses yeux de dénigrement. Il a tenu parole et attaque Lyon Capitale pour diffamation. Il pourrait également poursuivre la lettre professionnelle InterMédia qui avait, « avec gourmandise », emboîté le pas de l'hebdomadaire...

 

Il nous a semblé être intéressant de lui donner la parole pour mieux connaître les raisons de « l'acharnement médiatique » dont il dit être l'objet. Comprendre pourquoi il fait un procès à un journal, alors qu'il se dit « grand défenseur de la liberté de la Presse », et savoir pourquoi il avait accepté ce poste à risques et contre nature.

 

Interrogé, Requien montre les dents, sans pour autant être amer, comme soulagé, « libéré ». C'est son mot. Il prouve qu'il n'a rien perdu de son mordant dans une interview où il « déchire » ceux qu'il suspecte de cabale médiatico-politique. Il ne se fera pas que des amis. Cela ne semble pas lui déplaire outre mesure.

 

Ça le fait même beaucoup rire. De toutes ses dents !
 


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L'interview de Jean-Marc Requien...

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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