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11 juin 2007


 Babet prend son envol...
 


 

Par Nathalie Drevet

 

Babet, violoniste du groupe Dionysos se lance dans l'aventure de l'album solo. Elle a déployé ses ailes et pondu un petit bijou nommé « drôle d'oiseau ». Un album qui porte décidément bien son nom...

 

Après 10 ans passés au sein du groupe Dionysos, l'envie de faire ses propres chansons devient une évidence pour Babet. « A l'approche de la trentaine, certaines femmes ont envie de faire un bébé, moi j'ai eu envie de faire un album solo ». Comme une parenthèse dans sa vie d'artiste, ce « drôle d'oiseau » ne lui empêche pas de rester un membre actif du groupe grâce à qui elle a tout appris. « Les Dionysos pourront toujours compter sur moi pour le live de leur dernier album ». Mais peut être que l'envie de s'exposer au public a pris le dessus avec les années. « Avant mon premier concert en solo, je n'avais jamais dit bonsoir dans un micro ». Et bien c'est chose faite. Et elle ne se contente pas de saluer son public, elle chante 13 chansons de voyage, de tendresse, de rencontres, d'amour avec ce regard pétillant et cette voix touchante qui font toute son authenticité. Pourtant, on l'a compare beaucoup à Olivia Ruiz par son style, son timbre de voix, son physique. « Au départ je ne comprenais pas trop ce que l'on nous trouvait en commun mais en fait il y a bien une ressemblance, ou plutôt une même sensibilité ». Cela s'explique facilement : Mathias Malzieu des Dionysos a fait le premier album d'Olivia Ruiz. « C'est comme si il y avait une école Dionysos ! » s'amuse Babet. En tout cas, Olivia Ruiz et elles font partie de cette nouvelle génération de femmes qui composent, chantent, et interprètent des morceaux qui leur ressemble. « Il y a plus de respect vis à vis des femmes maintenant, le milieu de la chanson est moins macho, on ne fait pas que nous regarder les fesses ! » Et c'est vrai qu'entre Jeanne Cheral, Mademoiselle K, Camille, Pauline Croze, ou encore Anaïs, le milieu féminin de la chanson française a sérieusement gagné en crédibilité.

 

Dans son spectacle, elle utilise tour à tour la guitare, sèche et électrique, la batterie, le violon avec une aisance impressionnante. « Mais l'instrument que je préfère c'est la voix ». Cette voix, on la devinait avec les onomatopées qu'elle faisait avec Dionysos, mais on la redécouvre totalement sur « drôle d'oiseau » Parfois extrêmement aigu, parfois un peu plus grave quand elle adopte l'anglais, son brin de voix séduit un public de plus en plus nombreux. « Mon public n'est pas le même que celui que j'ai connu avec Dionysos » Aujourd'hui, de vrais amoureux de la chanson française viennent l'applaudir. Son public est plus calme que celui des Dionysos. « Les gens sont assis, c'est une approche et une énergie totalement différentes ». Mais Babet s'adapte. Elle est extrêmement perfectionniste, est-ce une qualité ou un défaut ? Peu importe, c'est en tout cas très touchant. « Mon album a plein de coquilles, d'imperfections, de défauts, mais finalement tant mieux, il me ressemble davantage, je ne suis pas parfaite ». Pas parfaite, pas parfaite, il faut le dire vite... !

 


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A suivre,
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Babet prend son envol
 

 

 

 

 


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