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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 


 

Vous avez essuyé vos fonds de culottes à l'école hôtelière de Grenoble avec un certain Jean-Paul Lacombe...

Oui entre autres. Il faut savoir qu'à l'époque pour rentrer chez soi il fallait une journée et demi ou deux jours. Donc je ne rentrais jamais chez moi et ce sont mes copains de l'école hôtelière qui me prenaient le week-end. Comme Luc Reversade de Val d'Isère.... avec qui je garde encore des liens on était à Paris ce week-end, ou Jean-Paul Lacombe.

 

Vous avez fait les 400 coups ensemble. On raconte que pendant vos études, Luc Reversade et vous avez uriné dans le verre du maire de Grenoble avant de lui servir en prétendant que c'était du champagne...

C'était pas le maire de Grenoble mais le Président des 6 jours de Grenoble. Avant le cocktail,  on avait réussi à pisser dans la bouteille. La bouteille fumait et un maître d'hôtel l'a mise dans la glace. Je vais vous raconter encore mieux, on avait encore un copain qui était plus fou, un jour on se retrouve pour passer une semaine au ski et je me souviens le rendez-vous était fixé au Cintra à Grenoble. A l'école hôtelière, ça ne s'était pas très bien passé à la fin, donc on pouvait passer nos examens mais ils ne nous voulaient plus en classe, Lacombe, Reversade, Caro...

 

Et vous avez décidé de vous venger...

Trois ans après notre examen, on est retourné à l'école hôtelière comme clients, on retient les tables et puis on arrive et là ça a commencé le bordel. Rapidement, le personnel refuse de nous servir et à une table il y en a un qui pisse dans un verre et appelle le sommelier en lui disant « Votre vin blanc est épouvantable ». Il l'a bu, l'a recraché tout de suite, ils appellent le directeur, le genre de type à changer de tenue trois fois par jour, il arrive en smoking, il avait une pipe et un de mes copains lui enfonce la pipe dans la gueule. Il appelle la police et nous on repart en rodéo sur le parking, la presse s'en mêle, on a un article : « comment ça se fait que des anciens élèves de l'école hôtelière puissent se comporter comme ça.... » Il y a une seule personne dont ils ont pu retrouver l'adresse et envoyer la note, c'est Lacombe.

 

Après l'école hôtelière, que faites-vous ?

Je pars faire un tour en Angleterre avant de rentrer chez moi. Mes parents en avaient marre de travailler, je reste un an avec eux mais j'ai vite compris que ce n'est pas ma voie : les pèlerins, les bouteilles d'eau gazeuse... Ma mère ne m'a pas cru quand je lui ai annoncé mon départ. Je suis retourné en station pour faire du fric et je ne rentrais jamais chez moi.

 

Après ces errances, comment atterrissez-vous  à Lyon ?

J'ai atterri au PLM St Jacques à Paris, c'était le dernier hôtel qui venait de s'ouvrir, 1200 chambres, tout informatisé et tout.... Je suis rentré en gestion hôtelière mais au bout d'un an mes copains sont venus me chercher à Paris et m'ont dit que ce job n'était pas fait pour moi. Je travaillais au premier sous-sol, j'allais manger au quatrième sous-sol, les ordinateurs étaient au sixième sous-sol. Je mettais des moumoutes parce que c'était réfrigéré. Donc j'ai fait une saison d'hiver à Autrans, dans une boîte de nuit- restaurant. Lacombe venait nous voir tous les week-end et un jour il me dit « Viens à Lyon ». On a trouvé rue Mercière « Le Bistrot ».

 

Vous décidez de vous attaquer ensemble à la rue Mercière. Quelles sont les personnes qui vous ont mis le pied à l'étrier ?

La personne qui nous a vraiment aidée c'est Paul Bocuse. Le meilleur copain de Paul Bocuse à l'époque était le père de Jean-Paul Lacombe, Paul. Paul Lacombe lui a demandé de s'occuper de son fils, Jean-Paul et puis je me suis greffé sur cette histoire. On a ouvert « Le Bistrot de Lyon », Paul Bocuse était là tous les soirs. J'ai toujours dit que je devais beaucoup à Monsieur Paul.


 

Suite de l'interview