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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 


 

Le Bistrot de Lyon, le bar du bistrot, l'Italien de Lyon sont vos bébés communs... A combien était valorisé votre groupe à son apogée ?

On faisait pas loin de 40 millions de F de CA.

 

Mais après le mariage de Jean-Paul avec la fille de Georges Duboeuf, vos relations se détériorent au point d'aller jusqu'au divorce. Vous étiez les meilleurs amis du monde...

Depuis son mariage avec Fabienne Duboeuf, Jean-Paul Lacombe menait une vie un peu différente et donc c'est vrai que je le voyais beaucoup moins rue Mercière. Je lui ai proposé de racheter la rue Mercière. L'élément déclencheur, c'était 20 ans de travail et j'estimais que j'avais un droit... et comme sa vie avait changé, on n'était plus en phase.

 

Vous vous séparez de Jean-Paul Lacombe mais le sort vous poursuit puisqu'il a acheté un appart dans votre résidence de Courchevel !

J'ai été un peu surpris de cette venue, je pensais avoir mon havre de paix.

 

Comment le partage de "l'empire" s'est-il effectué ?

Le dilemme a été sur le Bistrot de Lyon parce que je n'étais pas majoritaire.

 

De quel montant était le chèque de la famille Duboeuf pour racheter vos parts ?

C'était une histoire de famille, j'ai eu un chèque assez rondelet. Entre 10 et 20 millions de francs.

 

Vous êtes alors en pleine dépression. Le microcosme raconte que vous êtes fini. Quels sont les amis qui vous ont soutenus pendant cette traversée du désert ?

Je n'étais pas du tout au fond du gouffre, je me battais. Je n'ai jamais connu de divorce à l'amiable. Pendant un an, on s'est battu. Je travaillais rue Mercière, je n'ai jamais arrêté de travailler. J'ai pu compter sur l'amitié de tous mes copains de la nuit : Gérard Vannier, Jeannot du 42, des amis peintres, Jean-Claude Anaf, Jean Martinon... qui étaient malheureux de ce divorce. Le plus grand malheur de Lacombe c'est que quand il y eut la cassure, six mois après il n'y avait plus un client au Bar du Bistrot. C'est un truc à touristes maintenant. Quand j'a transformé l'Italien en Caro, tout le monde était là.

 

Vous rebondissez donc avec le Caro de Lyon qui atteint son apogée en 1998 avec un CA de 20 MF...

Tous mes amis sont venus, ils ont quitté la rue Mercière et le Caro a cartonné. En 1997, je décide de faire autre chose. Mes amis parisiens décident de monter sur la région Rhône-Alpes le Leaders club, une association qui regroupe tous les restaurateurs qui font des concepts, qui ne seront jamais des étoilés. Vous y trouvez les frères Blancs, le groupe Flo, Porcel... Ils me demandent de créer à partir de Lyon une succursale du club et me nomment président. Je fais adhérer Tournier (Courchevel), Reversade (Val d'Isère), Les Négociants... et ça me donne l'idée de monter mon propre concept mais il faut des gamins, donc je prends Sylvain Auclair et il me dit : « moi je viens avec Olivier Farissier ». Il me l'a imposé parce que moi je n'en voulais qu'un.

 

Vous vous lancez dans la nuit avec Olivier Farissier et Sylvain Auclair pour monter le 115... La recette quotidienne atteignait parfois 150 000 F / jour. Vous avez été grisé par le succès...

Personnellement pas moi, mais je ne pouvais pas non plus gérer... moi j'avais le Caro.

 

C'est un peu contradictoire. Vous êtes président d'un club dont certains adhérents possèdent jusqu'à 100 restaurants... Et vous n'êtes pas capables de gérer deux restaurants ?

Gérer un restaurant comme un Flo, c'est des gens qui ont un service du midi, un service du soir, à 23h c'est fini, c'est de la restauration classique. Gérer la nuit jusqu'à 5h du matin, c'est un autre métier.


 

Suite de l'interview