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P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Vous êtes coureur mais aussi bagarreur ! Monsieur Crétin, ex-maire de Champagne, en sait quelque chose...

Ah oui, mais c'est vraiment un crétin ! Quand quelqu'un vient me réclamer de l'argent, vient m'insulter, « Sale franc-maçon ! », alors que je n'ai jamais travaillé avec lui. Il s'agit d'un imprimeur qui est venu me réclamer de l'argent. Et ça j'en veux à vos amis confrères, comme Lyon Capitale qui m'ont assassiné là-dessus. Je leur avais expliqué la vérité qui est celle-ci : pour les élections législatives de 1993, j'ai fait faire mes professions de foi et bulletins de vote par Graphi Compo, une boîte qui était à côté de ma permanence, rue Louis Becker à Villeurbanne. J'entends des rumeurs comme quoi Mr Crétin dit que je lui dois de l'argent. Je le fais convoquer par Franck Maurize qui était mon assistant parlementaire, Didier Moresto, mon deuxième assistant ainsi que Jean-Claude Quarquilla, mon directeur financier de campagne pour lui demander ce qu'il me reproche. Mes gens lui disent : « Vous n'avez pas de factures en cours chez nous, vous n'avez jamais travaillez travaillé pour nous ! ». Il me rétorque : « Je n'ai pas travaillé pour toi directement mais tu as une entreprise qui s'appelle Graphi Compo » Or nous avions payé Graphi Compo « Oui, mais Graphi Compo m'a sous-traité ! » Il se trouve qu'entre-temps Graphi Compo a déposé le bilan et n'a pas payé Mr crétin. Quand il est venu, il a demandé à mes amis de sortir, il m'a traité de « pédé » : « T'es un sale con, de toute façon tu as de l'argent ! » Je lui ai dit que je ne comptais pas payer deux fois et je l'ai sorti de mon bureau !

 

Avez-vous fait votre service militaire ?

Oui, au 22ème RI et j'ai fait un passage au bataillon de Joinville. Parce que j'étais footballeur et que je suis venu à Lyon avec un contrat Olympique Lyonnais en juillet 1969. J'avais 20 ans, c'est comme ça que je suis venu à Lyon et j'ai été transféré de l'AS St Etienne à l'OL où j'ai fait mon service militaire. Ce qui m'a fait dire à Millon : « J'aurais pu être ministre de la défense parce que connais l'armée ! »

 

Vos premiers faits d'armes en politique ?

A Décines. En 1981, quand on se rend compte que Giscard d'Estaing va perdre, moi je m'engage en politique. Et je me trouve à Dompierre dans les Dombes chez Aubert. Entre la poire et le fromage, on parle de politique avec quelques amis, et je dis : « C'est dramatique, la gauche va gagner, programme com-mun... je suis gaulliste, je crois en la France c'est pas possible, ils vont tout nous foutre en l'air ». Et là, j'ai un copain, qui était vétérinaire au Puy et ami de Michel Noir, il me dit : « Je connais Michel Noir, il faut que je te le présente ».

 

Et 15 jours après il me téléphone et le rendez-vous est pris, on se retrouve dans le bureau de Michel noir, devant un homme immense, grand panard, beau mec intelligent et on sympathise. Et j'ai pris ma carte au RPR. J'ai fait la campagne pour Chirac en 1981, au deuxième tour j'ai collé les affiches pour Giscard d'Estaing, on a perdu. J'ai été élu secrétaire de circonscription dans la 13ème circonscription et puis il y a eu les cantonales de 1982. Et à la surprise de tout le monde, je passe le premier tour et je perds au deuxième en faisant 46%. Mais là ce n'était pas vraiment un fait d'armes.

 

Ce soir là, je vais pour monter à la tribune de la vieille salle des fêtes à Décines et les mecs chantaient l'internationale en m'interdisant de passer et ça a été mon premier coup de poing politique. Il y avait une petite estrade, les gardes du corps du PS et du PC qui m'empêchaient de passer et j'ai donné mes deux premiers coups de poing. Je suis monté, j'ai piqué le micro et j'ai fait chanter la Marseillaise ! Bagarre générale dans la salle des fêtes de Décines. Et là, je me suis engagé véritablement en politique ce soir du 16 mars 1982 au RPR.

 

 

 

Suite de l'interview