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/ LES GENS


5 novembre 2001


Les bons délires de Benoît Poelvoorde

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

De notre correspondant Julien


La  Belgique, pays des frites et des blagues, a engendré une star tordante ne vivant que par et pour le rire. Ce comique, au nom qui ne trompe personne sur son origine, est devenu une célébrité montante en France. Mais qui se cache derrière ce bout en train continuel, s'agit-il d'une grosse tête ou d'un Belge atypique ? Enquête.

 

Brasserie Belge, un après-midi d'octobre. L'équipe du film « Le vélo » est pourtant bien à l'heure, mais il manque dans le tableau la star du jour. Pour apaiser la lourde atmosphère née de l'attente, notre humoriste « disperse », dès son arrivée, quelques plaisanteries. Effet garanti. 

 

Le Poelvoorde du jour est souriant et gai... devant sa bière. Comme tout homme du Nord, le Belge n'envisage une journée sans pression, comme d'autres une soirée sans Champagne. Ainsi on apprend avec quelle difficulté il a vécu le tournage (régime sans alcool et sans sauce ! ). Et pour cause ! 

 

Benoît interprète le rôle d'un cycliste professionnel. Philippe Harel, qui a aussi réalisé « les randonneurs », assure le contrôle anti-dopage. « Le vélo » est une comédie qui repose entièrement sur la personnalité du belge. Trois mois d'abstinence qui constituèrent un véritable supplice pour l'acteur (un soir, il s'autorisa un petit relâchement et arriva le matin sur le plateau avec la gueule de bois... incapable de jouer). 

 

Ce buveur invétéré trouve agréable de se « bourrer la gueule » dés 11h du mat' avec ses amis. Des amis, il n'en manque pas et des fan-club se sont constitués autour du site Internet qu'il a crée à son effigie. Alors Benoît, mégalo ou grande déconne ?

 

Si son nom est en haut de l'affiche actuellement, il ne brillait guère pendant sa scolarité en doublant ou triplant certaines classes. Cet ancien cancre de milieu modeste est aujourd'hui la fierté de sa mère. De cette époque, il garde un certain goût pour tourner en dérision les « beaufs friqués » qui ont des références culturelles. Ses sujets de délires se constituent de références tels que Nadine De Rothschild ou Stéphane Bern qui lui inspira un personnage dans « Monsieur Manatane ». Cette série, produite avec Canal+, connut des  déboires lors de sa sortie en k7 vidéo, la chaîne payante sabotant la diffusion de ladite k7.

 

Vous l'aurez compris, le businessman se cache derrière le comique et explique la création du site web fédérateur de fan club. La star ne plaisante plus quand il s'agit d'argent et les rancunes sont tenaces. Côté cœur, ce grand gaillard de 36 ans a franchi le pas du mariage... et cela constitue son plus grand bonheur.
 


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A suivre, Les vrais-faux amis d'André Soulier...  

 

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