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/ LES GENS


29 octobre 2001


Les vrais-faux amis d'André Soulier

 

 

C'est toujours émouvant, une famille recomposée ! Surtout quand elle pose pour la postérité... En réunissant, sous les lambris de l'Hôtel de Ville, les quatre maires de Lyon encore vivants, André Soulier a réussi l'exploit de la mandature. De quoi être particulièrement ému !

 

Jeudi 18 octobre, en fin d'après-midi. Une foule BCBG se presse dans le salon d'honneur de l'Hôtel de ville. L'heure est solennelle : André Soulier (adjoint aux Maires de Lyon de 1977 à 2001) va se voir remettre les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur des mains de Raymond Barre

 

Le tout sous la bénédiction de Gérard Collomb, actuel locataire de la mairie centrale. Pour que personne ne soit en reste, André a convié ses anciens « patrons » : Francisque Collomb (1983-1989) et Michel Noir (1989-1995). C'est un jour historique pour le beau-père de Pierre Botton qui n'avait plus remis les pieds à l'Hôtel de Ville depuis 1995. Jamais à court de plaisanterie, le service du protocole a placé le géant de la Croix Rousse aux côtés du préfet. Le contraste est saisissant.

 

Les quatre maires font contre mauvaise fortune (obligés de poser ensemble) bon cœur (ils sont là pour André). Car même si l'on s'interpelle par son petit nom, les rancœurs sont néanmoins tenaces. Francisque n'a toujours pas digéré de voir ses menus avantages (voiture, chauffeur...) supprimés par les bonnes grâces de Gégé

 

Quant à Michel, il n‘a pas oublié sa mise aux oubliettes par l'équipe de Barzy en 1995.

 

Dans cette cour des miracles, le seul qui irradie, c'est Gégé ! Son discours - en forme d'éloge funèbre - un peu moins ! Monsieur le Maire passa ensuite le relais à Barzy. Quand l'ancien Premier ministre prit la parole, l'assistance s'endormit pour de bon. Seule une involontaire « joke » sortit tout le monde de sa torpeur. 

 

Voulant rendre hommage à l'épouse d'André, Raymond Barre parla de Madame... Collomb ! Un lapsus pouvant en cacher un autre, les courageux auditeurs furent soulagés quand la tirade toucha à sa fin !
 


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A suivre, Gilbert Melki, paumé sans sa bande...  

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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