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/ LES GENS


 3 septembre 2001


La nouvelle lubie d'André Blanc

 

 

A 58 ans, André Blanc a la sérieuse intention de se faire un nom dans le petit monde du dessin de presse. Né en 1943 à Lyon, notre homme exerce officiellement la profession de chirurgien dentiste le jour... et de dessinateur la nuit sous le pseudo de Brac Laden. Pour ce dernier hobby, il cesse momentanément  de torturer la mâchoire de ses patients...

 

Le résultat est visible sur son site www.dessins-acides.com où il traite l'actualité sociale et politique dans l'esprit des collaborateurs du Canard Enchaîné. Si Brac Laden est encore un inconnu dans le dessin de presse, André Blanc a, quant à lui, ses entrées dans le microcosme lyonnais : de 1989 à 1995 il a été adjoint de Serge Guichard, proche collaborateur de Michel Noir. A ce titre, il est bombardé président de la halle Tony Garnier et fait connaissance avec le milieu du show-bizz.

 

Il aurait voulu être architecte mais le sort en a décidé autrement car « la vie, c'est ce qui vous arrive quand vous avez prévu quelque chose... ». Il torture les bouches des braves gens du 8ème arrondissement depuis 25 ans... autant dire qu'il en a souvent pris plein la gueule ! 

 

De quoi refroidir les ardeurs les plus vives ! Après les ennuis de son mentor Michel Noir dont il persiste à dire que « c'était un bon maire », notre homme se met au vert (psychologiquement parlant). Une semi-retraite qu'il met à profit pour tâter de la peinture ou taquiner de la truite dans les verts pâturages du Jura.

 

Il ne faudra pas quatre ans pour que le démon de midi (pardon, de la politique !) ne vienne à nouveau frapper à sa porte. En la personne d'Henry Chabert qui lui confie la communication électronique de sa campagne des municipales (Élaboration et suivi de son site internet...). Enchanté de reprendre du service, André Blanc met son savoir-faire au service du député... Pas pour longtemps, car comme chacun sait, l'aventure se termine plus vite que prévu. Exit les responsabilités envisagées en cas de victoire...

 

Ce nouveau revers ne semble pas affecter outre mesure notre play-boy sexagénaire. Qui affirme ne pas courir après les honneurs et les gratifications. « Je n'ai pas besoin de ça pour savoir que j'existe ! » grommelle-t-il. 

 

Confortablement attablé au Passage ou aux Trois Dômes - ses cantines préférées - André Blanc a désormais tout loisir de réfléchir, en compagnie de ses amis proches, à sa nouvelle vocation de dessinateur. Sevré de joutes politiciennes, il a trouvé là un excellent moyen de poursuivre son combat politique sur des terrains plus ludiques. 

 

Son site :  www.dessins-acides.com
 


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A suivre, Patrick Bruel entre les gouttes...

 

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