Par Philippe Dibilio
Une chose est certaine en un peu moins d'un an de mandat Richard Brumm, adjoint aux finances ce Gérard Collomb, aura appris la langue de bois. Interrogé par Tribune de Lyon au sujet de la suppression de la taxe professionnelle, le journaliste le qualifie de « sarkozyste ».
« Non !» s'offusque l'élu lyonnais, « j'ai voté pour lui car j'estime qu'il était le meilleur mais cela ne fait pas de moi un sarkozyste ». « D'ailleurs, poursuit-il, il a ses qualités et ses défauts. » Exemple à propos de la taxe professionnelle, Brumm est d'accord avec son maire qui désapprouve cette mesure et il ajoute que c'est une mesure qui met en difficulté les collectivités locales. Mais en même temps il fait un pas en arrière et précise qu'il ne sait pas comment cela va être compensé, alors il faut attendre et qui sait, ce sera peut-être une mesure rentable. Et de conclure : « j'imagine que le président sait ce qu'il fait ». Bref le faux-vrai sarkozyste n'arrive pas à s'éloigner de Sarko tout en essayant de ne pas se fâcher avec Collomb, un exercice qui risque d'être de plus en plus difficile et qui ne rend pas son propos des plus lisibles.
Il a aussi le droit de dire tout et son contraire comme son maire à qui l’exercice réussit plutôt bien.
Brumeux ce Brumm
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