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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Où avez-vous effectué votre scolarité ?

J'étais un très mauvais élève, j'ai vraiment toutes les tares, j'ai commencé chez les  Jésuites à Lyon, et comme j'étais très mauvais élève, ils ont fini par me vider à la fin de ma 4ème. Et puis, je suis partie en pension puisque mon père m'a mis un coup de pied au derrière, à Riom dans le puy de dôme, qui est une bourgade charmante où tout est noir  comme la pierre volcanique ! Comme j'étais très mauvais élève, très indiscipliné, je crois que je le suis toujours d'ailleurs, ils m'ont viré au bout de 3 ans !

 

On raconte que vous étiez au fond la classe aux côtés de Jean-Paul Pignol et de Jean Agnès ? (rires)

Chez les Jésuites j'étais avec Pignol et Agnès, oui c'est vrai !  Jean Agnès qui était scout portait même en plein hiver des culottes bleues incroyables ! Des culottes courtes bien sûr !

 

Jusqu'ou êtes-vous allé dans vos études ?

J'ai fait un DESS 3e cycle de sciences économiques et puis j'ai fait un DES de sociologie.

 

Finalement pour un mauvais élève, vous vous en êtes quand même bien sorti ?

Oui. Auparavant, l'université apprenait à gérer les examens et ça m'a beaucoup servi dans ma vie. Je suis résolument contre le contrôle continu des connaissances qui aide plutôt les besogneux. Alors que les anciens examens - où l'on avait à être bon pendant 2 jours et où l'on demandait aux gens d'être synthétiques - étaient une très bonne école de la vie ! C'est vrai, j'étais mauvais élève, je travaillais 3 mois par an pour l'examen !

 

Dans les années 70, vous collaborez à l'hebdomadaire gauchiste « Guignol » aux côtés d'un certain Bertin. Est-ce par réaction à votre milieu bourgeois ?

Entre mon enfance et 70, il y eu 68. Et je pense que ma génération n'a pas pu ne pas être marquée par Mai 68. A cette époque j'étais de gauche, j'ai jamais adhéré à un parti ni milité pour une quelconque organisation mais c'est vrai que j'ai pris un parti clair qui était de gauche.

 

Et pendant les manifs, vous étiez présent ? Vous avez jeté des pavés sur les CRS à Lyon ?

Non mais il y a quand même eu un mort à Lyon. Non j'y étais pour rien, je n'étais pas là ce jour-là ! Mais il m'est arrivé de faire des manifs sans jeter de pavés ! En 1970, l'opportunité s'est présentée à moi d'être rédacteur en chef. J'avais à peine 23 ans ! J'ai sauté sur l'occasion ! Ce n'était pas un journal gauchiste, mais un mix de Charly hebdo et du Canard enchaîné. On se battait à l'époque contre l'absence d'informations dans la presse quotidienne régionale qui bloquait pas mal l'information et puis on avait un ton un peu humoristique, un peu agressif.

 

Vous étiez également correspondant d'une agence de presse ?

J'ai fait partie des 15 personnes qui ont créé Libération, qui était avant une agence de presse. J'étais le représentant en Rhône-Alpes de cette agence tout en continuant mes études. Il a été décidé à l'époque par Sartre et Clavel de créer Libération. Ils ont donc regroupé les gens qui étaient comme moi et il y a eu une journée un peu folle à Paris, à Saint Germain où l'on a décidé de transformer l'agence de presse en quotidien : Libération. Quand le journal a été crée à Lyon, j'étais dans les tribunes à côté de Sartre. Puis j'ai commencé à travailler avec un dénommé Yvon Hecht (L'Express Rhône-Alpes) qui contrairement à ce que dit Lyon Mag ne peut pas ne pas me connaître ! Il est venu dîner à la maison il y a peu de temps. Enfin bon... J'ai appris ce qu'était le ba-ba de mon métier avec ce monsieur. Et à l'époque j'ai eu une proposition pour rentrer au Monde qui m'avait été faite par le patron de la chronique judiciaire mais je venais de rentrer dans la pub. J'étais à l'époque concepteur-rédacteur c'est-à-dire le monsieur qui au niveau des mots conçoit les campagnes. J'ai travaillé en free lance avec les principales agences lyonnaises : Euro, Trouxe à l'époque, Uni Conseil et un peu sur Paris avec TBWA.

 

 

Suite de l'interview