. P E O P L E ... n e w s
.

LES GENS
LE CARNET MONDAIN
BUSINESS NEWS
WEBCAMS
DERNIERE MINUTE
LES ARCHIVES

. P E O P L E ... s o r t i e
. LES EXPOS
LES SPECTACLES
AGENDA PEOPLE
VOYAGES ET WEEK-END
LES FETES
LE SHOPPING
. P E O P L E ... c l u b
.

ANNONCES

FORUM DE DISCUSSION

COURRIER  LECTEURS 
OL PEOPLE
CORRESPONDANCE
MAILING LIST

. P E O P L E ... a n n u a i r e
. BARS & RESTAURANTS
CARNET D'ADRESSES
LYON LA NUIT
JOURNAUX PERIODIQUES
GUIDES DE LYON
. P E O P L E ... p r e s s e
.

REVUE DE PRESSE
LES RUMEURS

JUSTIN CALIXTE

INTERROGATOIRES KGB
LES GAGS

 

P E O P L E ... Presse
/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 

 

Comment êtes-vous tombé dans la marmite rugby ? (rires)

Alors la marmite du rugby : il y a vraiment des souvenirs qui restent très très forts : j'étais en 6ème  et j'étais fasciné par un copain qui avait un maillot de rugby. Et ce copain jouait au LOU. Pour moi c'était un symbole de force, il racontait ses matchs, il était cabossé. C'est vrai qu'il avait aussi  beaucoup de succès auprès des filles (rires). Moi j'étais assez timide, assez réservé mais ce sport me plaisait et je lui ai dit que j'aimerai bien faire du rugby et il m'a emmené mais d'une façon très dédaigneuse : il m'a dit : « Viens, mais m'embête pas, quoi ! ».

 

Et deux ans après vous étiez son capitaine de l'équipe cadet du LOU...

Oui, et là tout mon parcours s'ouvre. Sélection du Lyonnais, du Comité... j'ai aussi fait une apparition en équipe de France, en équipe sélection sud est : une apparition je dis bien, parce que j'ai dû jouer 1 minute 30 et ensuite j'ai pris un cahot et je me suis réveillé 4 heures après ! (rires)

Autrement j'ai effectué tout mon parcours au LOU : junior, une saison en équipe réserve à l'époque on appelait ça « National B » et j'intègre l'équipe première à 20 ans, qui jouait à l'époque en National 1 avec un championnat où il y avait 64 clubs. Le LOU était plus souvent en bas qu'en haut. 64 clubs ça comprend aujourd'hui la D1, la D2 et plus encore 32 clubs : ce n'était pas la première division d'aujourd'hui.

 

Et vous avez été capitaine de cette équipe.

Oui, je suis capitaine à 22 ans dans cette équipe ! Jusqu'à 30 ans.

 

Vous abandonnez le rugby sur une mauvaise blessure. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus à ce sujet ?

Une mauvaise blessure oui : en 1983, on est finaliste du championnat de France contre Blagnac. C'est un mauvais souvenir parce qu'on perd cette finale. L'année suivante on fait une belle saison en première division et pour fêter ça, l'équipe part une semaine au Club Med à « Djerba La Douce ». Et là on organise rapidement l'animation du club et on fait une soirée ski nautique burlesque avec un départ en live du ponton, « le ponton start ».

 

Et comment se passe ce ponton start ?

Vu la grande expérience qu'on avait du ski nautique, on n'appréhendait pas bien les dangers. Je me souviens même du joueur qui était à côté du pilote, c'était un dénommé Galioto, sinistre personnage de l'époque. Je me positionne skis au pied sur le ponton, le bateau s'élance, chute dans l'eau, tentative de redressement acrobatique et à ce moment là si je n'avais pas eu de gilet de sauvetage je pense que je serai au fond de l'eau : j'ai une douleur terrible à la jambe : mon muscle était sectionné. Résultat : rupture du muscle ischio jambier.

 

Et que ce passe-t-il dans le bureau de l'infirmière ?

A l'époque la médecine du sport n'était pas très efficace donc direction d'infirmerie du village avec mon ami Roger. Et là vraiment je souffre terriblement, donc j'e suis sur la table, pas d'opération, mais de consultation et j'attends l'infirmière... Une attente interminable : en fait mon ami Roger était en train de s'occuper de l'infirmière dans la pièce d'à côté (rires). Donc là je décrète me prendre en main et je rentre dans ma chambre et en me disant que j'attendrai de rentrer à Lyon pour voir ce que j'avais exactement.

 

Suite de l'interview