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/ LES INTERROGATOIRES à KGB 


 


 

En début de mandat, vous aviez déclaré vouloir créer un grand événement autour du cinéma. Où en est ce serpent de mer ?

Vous touchez le point sensible ! Pour l'instant il n'a pas beaucoup avancé pour une simple raison c'est que la compétence pour les grands événements a été transmise au Grand Lyon qui organise la Biennale de la Danse, d'Art Contemporain, les Journées Européennes du Patrimoine. Donc dans le transfert des compétences entre la ville de Lyon et le Grand Lyon, figure le principe de créer un grand événement mais politiquement c'est quelque chose qui m'échappe aujourd'hui. Mais je persiste à penser qu'il faut organiser à Lyon une grande manifestation autour du cinéma.

 

Est-ce qu'on en verra un bout de la queue avant la fin du mandat ?

Objectivement je n'en suis pas sûr. Simplement, pour moi dans le domaine du cinéma j'aurais fait une chose qui me convient en contribuant à la réalisation du musée Lumière puisque grâce à l'acquisition de la collection du docteur Paul Génard avec l'aide de  Bertrand Tavernier, Thierry Frémaux et Dominique Pallini. À défaut de grand événement pour l'instant, on a au moins créé un pôle patrimonial fort au musée Lumière.

 

Doutez-vous toujours de l'opportunité du Musée des Confluences, piloté par le Conseil général ? Vous aviez déclaré : "Est-ce que l'époque est encore à l'aménagement de grands équipements culturels ? Ce musée ne date-t-il déjà pas dans sa conception même ?" Un petit tacle dans les mollets de Michel Mercier ?

Non pas du tout ! Je pense que c'est courageux de la part de Michel Mercier d'avoir eu un grand projet culturel. Ce n'était pas évident pour le Conseil général de s'engager dans un grand projet comme ça. En revanche, je m'interroge sur son coût de fonctionnement et sur la nature même du projet, des expositions. Est-ce que un grand équipement comme ça est effectivement adapté à la circonstance ? J'avoue aussi m'interroger sur l'architecture, je me sens d'autant plus autorisé à le faire que Michel Mercier à déclaré lui-même récemment qu'il ne savait pas s'il aimerait. Je me demande s'il n'y a pas là une architecture hors échelle.

 

Que retiendra-t-on de votre passage à la culture ? Le déménagement de l'école des Beaux Arts aux Subsistances et la rénovation des Célestins. Quoi d'autre ?

D'abord mon mandat n'est fini, il y a encore 2 ans 1/2, et peut-être l'avenir ! Ce n'est pas à moi de dire ce qui aura été réussi. Vous avez parlé d'un certain nombre de réalisations, ce n'est pas seulement le transfert de l'école des beaux-arts aux Subsistances, c'est aussi le projet de la redéfinition du projet des Subsistances, d'en faire un pôle fort de création.

 

Où en êtes-vous avec cette fameuse horloge Charvet qui a été retirée des enchères ?

Ca ne s'est pas fait comme ça par le fait du hasard ! C'est plusieurs semaines de travail. Nous avons décidé de désigner un expert en commun. Elle va rester à Lyon et aux Lyonnais, mais avec un petit bémol pour l'instant car cette affaire a donné des idées à la copropriété de l'immeuble sur lequel se trouve implantée l'horloge qui maintenant revendique sa propriété...

 

Comment jugez-vous le comportement d'Etienne Tête dans cette affaire ?

Etienne Tête ne peut pas résister dès qu'il voit une caméra ou un micro : il se précipite. En même temps, il a une grande compétence en matière de procédure. Moi je ne voulais pas m'engager dans une procédure juridique qui aurait durée 10 ans...

 

Où est passé le « Flower's Tree », cet arbre en fleurs artificielles, ultra kitsch, exposé près de la place Antonin Poncet lors de la biennale d'art contemporain de 2003 ? Vous avez oublié de l'arroser ?

Ce n'est pas moi qui ne l'ai pas arrosé mais c'est une bonne question, Marco ! En réalité, il est à Lyon dans un hangar. Entre la Biennale et son retour à Lyon, il a subit quelques dommages et l'artiste nous a avoué qu'il n'avait pas tout à fait mis dans la peinture de coloration des fleurs, les pigments qu'il y met d'habitude. Ainsi toutes les fleurs qui étaient de couleur orangée sont maintenant dans une couleur qui n'a plus rien à voir avec l'orange ! Nous sommes toujours décidés à acheter cet arbre mais nous ne l'achèterons que lorsqu'il aura été restauré et que l'artiste nous aura garanti que pendant une dizaine d'années les fleurs garderont leur couleur.

 

Les illuminations du 8 décembre ont été un fiasco l'an dernier. Comment se présente le cru 2005 ? Qui sera le bouc émissaire cette fois en cas de récidive ?

Ce n'est pas de ma faute, je ne suis pas du 8 décembre ! Mais cette année, je crois que ça va marcher !

 

Vous n'avez pas votre mot à dire sur le 8 décembre ?

Vous savez que c'est ma collègue Pascale Bonniel-Challier qui a la responsabilité du 8 décembre, je pense que nous avons été un peu sévères avec elle pour l'année dernière. Je pense que cette année ça sera une belle édition pour ce que j'en connais. Quel est le problème ? Il faut que le 8 décembre soit réussi dans la presqu'île, il faut qu'il y ait des initiatives dans les arrondissements. Mais qu'attendent les gens ? Des événements forts dans la presqu'île. C'est ce qu'il a manqué l'année dernière.

 

La Biennale d'Art Contemporain a été complètement « phagocytée » par la performance de Spencer Tunik. Pourquoi n'avez-vous pas participé ?
Alors n'y voyez aucune mauvaise intention, ni la peur de me mettre à nu. J'étais à Venise pour voir la Biennale. De toute façon, je n'y serais pas allé. J'avoue que je trouve ça post soixante-huitard, un peu ringard.

 

Suite de l'interview