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/ LES INTERROGATOIRES SUR LE CARO


15 mai 2006


 

À l'époque c'est un peu la guerre avec Jean-Claude, vous comprenez mal ce qui vous arrive...

Non pas du tout. Je te promets. Même lui pourra te le dire et il te l'a déjà dit en interview : « Il a eu de la correction, il est parti, il ne m'a pas fait chier derrière ». Je suis parti en lui disant : « Si tu n'as pas besoin de moi, si tes associés pensent qu'ils peuvent relever l'affaire sans s'en mettre plein les fouilles, et bien vas-y ». Donc je suis parti. C'est vrai qu'avec Jean-Claude on ne s'est pas parlé pendant 6/7 mois. Mais quand il a fallu monter le Ryad c'est lui qui était là.


Eté 2001, vous vous retrouvez sur le sable. Celui de Saint-Tropez tout de même ! Avec votre amie Clarisse Virot, vous prenez la direction du Beach Blouch. Pourquoi cette aventure n'a-t-elle pas continué ?

On a mis tout en place, on a tout refait, la carte, changer de chef, le décor... C'est très compliqué Saint-Tropez, car les gens sont chez eux. On a fait 8 millions de CA en deux  mois avec bar, restaurant et boîte de nuit. Pas mal ! Et la fille Virot qui a un carnet d‘adresses aussi fort que Jean Roch, m'a amené tout ce qu'il y avait à connaître en show-biz... À l'époque son frère faisait le Loft donc il nous emmené tout le monde. A la fin de l'été ils ont vendu, bien vendu...

 

Et vous vous retrouvez à nouveau sur la paille ! Vous végétez tout l'automne avant de rencontrer Jacques Chalvin. Le directeur commercial du Palais des Congrès dispose sur le toit de la Cité Internationale d'une terrasse de 600  m2 inutilisée...

J'ai vu le lieu que j'ai trouvé extraordinaire. Avant Jean-Claude Caro, j'ai proposé l'affaire à Edouard Keguny, Gérard Vannier, Jeannot, surtout Michel Barthod qui me disait : « On va le faire ensemble ». Et pas de nouvelles de Barthod et des autres. Du coup je suis allé voir Jean-Claude. Jeannot et toute sa bande disaient : « Comment vas-tu faire pour monter des Lyonnais par ascenseur sur une terrasse ? ». Ils sont bien montés... Le problème c'est que les Lyonnais ont 10 ans de retard. Il n'y a que Jean-Claude qui a cru en moi avec Fabien.

 

Le Ryad flambera le temps d'une saison...

Sur toutes les affaires que j'ai montées, pour moi c'est la plus belle réussite même si ça n'a pas duré. Tout le monde daubait : « C'est has been, on y croit pas ». Avec Jean-Claude, on était sur le balcon et on se disait : « Tu crois que ça va arriver ? Tu crois qu'il va y avoir du monde ? » Et à un moment on ne savait même plus où les mettre ! L'autre connasse mettait des flyers sur tous les pare-brises de toutes les voitures dehors pour ramener du monde au Ness où elle faisait ses soirées ! Elle ne montait pas dans l'ascenseur ! Elle venait mettre des flyers alors qu'elle disait : « Mais ils vont se planter », elle envoyait un éclaireur. Quand son mec arrivait, c'était blindé !

 

Pourquoi cette aventure a-t-elle aussi capoté ?

Ils ont pris peur au Palais des Congrès et ils nous ont raconté une histoire bidon avec la licence IV alors qu'ils nous l'avaient sous-louée.

 

Où en est le procès ?

Il suit son cours. Ils ont peur de perdre. Ils nous doivent de l'argent car on a payé les soirées d'avance. On ne risque rien au niveau de la licence IV car tu peux la sous-louer pour des soirées exceptionnelles. Vu qu'on n'en faisait pas tous les soirs, on avait  le droit. Ils ont signé l'autorisation d'exploitation. A un moment, ils ont pris peur car Monsieur Perragin partait en vacances au moins d'août. Il l'a fait à l'insu d'Olivier Ginon et s'est fait taper sur les doigts...

 

Comment cela va-t-il se terminer ?

JC Caro : On vient de redonner le dossier à un autre avocat...

 

Si je comprends bien, vous avez eu un problème avec votre avocat. Il n'a pas voulu affronter monsieur Ginon...

JC Caro : Voilà, c'est ça !

OF : Je n'ai pas dit ça !


Vous rebondissez ensuite au Basha à Courchevel...

90 jours de beau temps ! On m'a pris pour le milliardaire de Courchevel ! J'allais skier tous les jours et je ne payais rien. Je disais que j'allais chercher des clients dans les hôtels, je partais avec mon pote Jérôme Bocuse. J'aurais pu faire 10 ans là-haut ! Comme à l'armée, j'ai voulu rempiler mais ils n'ont pas voulu de moi ! J'étais au Club Med ! Ça a été une bonne expérience.

 

Sans suite ? Quels étaient vos rapports avec Benjamin Lavorel ?

Très bien, il est monté deux fois dans la saison ! Ce n'était pas open bar, on faisait notre chiffre. On a pris une affaire où il y avait eu beaucoup de soucis et on a fait notre possible. Tous ceux de Courchevel s'en souviennent. Quand je remonte ils me disent : « On était bien cette année là... » Ils se sont marrés. C'est une bonne expérience que je ne referai pas. A Courchevel, tu ne gagnes pas d'argent si tu ne t'appelles pas Tournier. Sur 100 jours ouvrables, il y a 20 jours où tu te gaves, et si t'as pas les Russes tu perds de l'argent obligatoirement.


 ...avant de créer la Voile où vous officiez désormais seul, votre ami Caro ayant décidé de convoler avec ces messieurs du Life Can Wait. C'est la première fois qu'il ne monte pas une affaire avec vous, pour quelles raisons ?

On avait un contrat de 3 ans à la Voile. La Voile m'a gardé et Jean-Claude a voulu faire autre chose avec Frédéric Cote : ils ont donc pris le Life Can Wait.

 

Ce qui vous a profondément meurtri ?
Pas du tout. Au bout d'un moment chacun fait son chemin. J'ai mon boulot, il a son boulot et puis voilà. Il va travailler dans la nuit et je travaille dans la nuit donc je ne le vois plus.

 

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