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/ LES INTERROGATOIRES SUR LE CARO


20 mars 2006


 

Vous avez vendu votre pépite « Salmon Shop » qui représentait une véritable rente. Combien et pourquoi ?

Pour acheter un chalet à Megève. À l'époque je l'ai vendu 4,5 millions de Francs. Par contre, j'avais la très belle opportunité de m'acheter une vieille ferme à Praz-sur-Arly, un village juste à côté de Megève.

 

Vous vouliez faire « la ferme de mon père » avant Marc Veyrat ?

Non pas du tout. Je le répète même si les gens ne me croient pas forcément, je suis un petit-fils de paysan, toutes mes vacances je les ai passé chez eux, à sortir des veaux, à traire les vaches, à faire les foins,... J'allais souvent à Megève et je suis tombé sur une ferme magnifique qui me plaisait. J'ai dit « je vends le Salmon Shop pour m'acheter cette ferme ». Ma seule motivation de vendre ce restaurant était d'acheter cette ferme. 

 

Vous la possédez toujours ?

Je l'ai revendue entre temps parce que je suis un peu vagabond. Je suis plus que vagabond ! Je l'ai revendu pour faire d'autres choses, maintenant je suis au Maroc. On verra où je serai, si Dieu veut, dans quelques années.

 

Peut-on dire que vous êtes plus créatif que gestionnaire ?

Ça c'est clair ! Par contre en ce qui concerne la gestion, je sais très bien m'entourer. Les chiffres ne m'intéressent pas, mais je les regarde de près. Je pense maîtriser la comptabilité de mon métier, je sais lire un bilan, je sais faire de la comptabilité. Par contre, me mettre à un bureau et travailler des heures sur des chiffres je ne sais pas faire. Donc je délègue pas mal là-dessus. Je sais ce qu'est une fiche technique de restauration, je sais ce que c'est de gagner de l'argent dans la restauration, j'ai appris par l'expérience, par 2 ou 3 carreaux dans la gueule !

 

Quel chiffre d'affaires réalise votre holding ?

L'ensemble des trois restaurants, fin 2005 a réalisé 3,8 millions d'euros HT et un résultat qui est de l'ordre de 2,5 %.

 

« Dès le début de son ascension, il se met très en avant, sort beaucoup et va se faire des ennemis qu'il gardera longtemps. » raconte un de vos proches. En étiez-vous conscient ?

Conscient de susciter des jalousies et donc inévitablement des conflits, qui ont été même très graves ? Non, j'ai fait ça sans conscience du tout. Je suis quelqu'un qui a besoin de se mettre en avant inévitablement. Mon psychologue est entrain de travailler sur le truc. Donc de se mettre en avant, d'être aimé, mais de là à déranger mes voisins et à les rendre jaloux jusqu'à être haineux, je n'en étais en aucun cas conscient. Faire du bien c'est plus ma vocation que de faire du mal. Mais j'ai fait du mal...

 

Concrètement, comment avez-vous fait du mal ?

J'ai fait souffrir des gens, des femmes, sans doute mes enfants aussi de ne pas m'être occupé d'eux suffisamment. Il y a une chose certaine c'est que je ne me déculpabilise pas du tout. C'est Platon qui disait «faire du mal inconsciemment, c'est moins grave que de faire du mal consciemment ». N'oublions pas que ma mère était assistante sociale et qu'elle a passé 45 ans à aider des gens dans le milieu ouvrier, que mon père a toujours, en tant qu'ouvrier ou chef d'entreprise, essayé de faire évoluer les choses dans le milieu ouvrier et social. Mes parents étaient dans le social à fond.

 

Sauf pour leurs propres enfants ?
Sans doute. D'ailleurs, ma mère est encore vivante aujourd'hui et je lui souhaite longue vie. Elle a des remords sans doute là-dessus de se dire « j'ai passé ma vie à m'occuper des gens dans le milieu ouvrier, et moins m'occuper de mes propres enfants ». Ma sœur a beaucoup plus souffert que moi. Moi j'ai réussi, par des artifices un peu à m'en sortir. Isabelle s'en est moins bien sortie.

 

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