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/ TOUSSAINT POTHIN



 

Les humeurs de Toussaint Pothin 

 

Le bloc-net du lundi 26 février 2001

 

On a rendu hommage à nos élus qui ont su partir de leur plein gré, dignement, en mettant évidemment l'accent sur Raymond Barre, mais aussi - à juste titre - sur André Soulier, Moulinier et autre Chanon.

Pourquoi diable a-t-on passé sous silence le départ de Roland Fulchiron, fils de son père ? Le rejeton se croyait indéboulonnable dans le 7ème arrondissement. Malheureusement, si le père a été un magnifique élu de terrain, proche des gens, le fils à son papa n'a jamais été à la hauteur. De plus, sa profession de promoteur immobilier aurait dû lui interdire de prétendre à une fonction élective. Il n'en a jamais eu conscience. Dommage ! Ce qui l'a empêché de quitter la scène de lui-même. D'autres ont dû s'en charger. Mis sur la touche aux Municipales par Mercier (ce qui n'a pas dû déplaire à Marie-Chantal Desbazeille), il aurait menacé de rejoindre Millon, mais on lui aurait fait comprendre que le risque était grand pour lui de se voir retirer l'investiture UDF aux Cantonales. Fiston Fulchiron a donc rengainé et s'est retiré sur la pointe des pieds, sans hommage et même, je le crains, sans que personne ne s'en rende compte.

Pire, la dame Desbazeille, qui se présente aussi aux Cantonales, devrait lui ravir son siège. Roland risque de trouver à Mercier des faux airs de Ganelon.

Vous venez de lire le début de ma chronique écrite vendredi pour raison de week-end neige. Or, je découvre aujourd'hui lundi que Fulchiron fils ne part plus et passe chez Millon. La morale de cette histoire est qu'il ne faut pas écrire ses chroniques trop en avance et, bien sûr, que ce sont toujours les meilleurs qui s'en vont les premiers.

 

Il n'y a pas qu'à Lyon que des politiques jettent l'éponge. Comme toujours, ce sont les meilleurs qui s'en vont les premiers ou ceux à qui l'on a offert une reconversion juteuse dans le privé.

Cette succession de départs n'est pas un hasard pour Vanessa Schneider qui l'explique très bien dans son bouquin, "La déprime des politiques", qui vient de paraître. Elle évoque le découragement et les doutes de certains qui voient bien leur incapacité à modifier le cours des choses.

Dommage que ce soit un motif de découragement. Cela devrait ressembler à un début de sagesse chez des gens mégalomaniaques qui rêvent de faire notre bonheur malgré nous.

 

A propos des sondages, chacun sait que leur précision, même lorsqu'on interroge le minimum requis, c'est-à-dire 800 à 1.000 personnes, est de 2 à 4 % près ; les sondages d'arrondissements publiés et commentés par Lyon Capitale ont été réalisés auprès de 400 personnes, ce qui est très insuffisant pour garantir leur fiabilité, si l'on ajoute qu'il y a 1/3 des électeurs qui peuvent encore changer d'avis on est en droit de se demander si ces sondages sont crédibles, s'ils ne jouent pas un rôle discutable dans les élections, s'il est bien sérieux de les commenter pendant des heures et des pages à la radio, à la télé et dans la presse écrite.

Mais à quoi bon se poser toutes ces questions si ça permet de vendre du papier et de montrer sa bobine sur TLM. Même si la rediffusion à haute dose montre à l'évidence l'inanité des propos prononcés.

 

Même dans National Hebdo, journal d'Extrême droite, les "typographes" ne sont pas tendres avec Gollnisch puisqu'ils font dire au journaliste chargé du panégyrique de leur "outsider redoutable" (sic) : "Enfin, Bruno Gollnisch connaît parfaitement les arcanes de la mairie de Lyon puisqu'il est conseiller municipal depuis 1995, et qu'il s'est fait remarquer là aussi par ses interventions sans concession à la pensée."

 

On me rapporte - mais je ne veux pas le croire - que l'Aderly (c'est l'organisme - un "machin", aurait sans doute dit De Gaulle en son temps - sponsorisé par le MEDEF, la Chambre de commerce et le Grand Lyon, et particulièrement chargé de faire la promotion de Lyon auprès des investisseurs et des entreprises en France et dans le monde) se dépêcherait de faire valider une stratégie de communication avant les élections de mars, alors que les différents programmes de maires potentiels prônent la concertation entre les différents acteurs jouant un rôle dans la promotion de Lyon. Vite, vite, on veut mettre le maire devant le fait accompli.

Plaignons le futur maire ; avant qu'il ne soit élu, on commence déjà dans certaines sphères à monter barrages et barricades, histoire de défendre son pré-carré. Voilà qui promet. Tant pis pour l'efficacité. Tant pis pour la gabegie. Vive les baronnies.

Moi, je serais le prochain maire, j'interdirais toute promotion de la marque Lyon que je n'aurais pas moi-même validée. Dormez en paix, braves gens, je ne serai pas le prochain maire et chacun pourra sans doute conserver son fonds de commerce subventionné !

Tant pis pour Lyon ; tant pis pour les contribuables.

 

A propos des sondages, je trouve Mercier gonflé de "porter plainte" contre l'Institut Fournier, sous le prétexte qu'ils ne seraient pas aussi expérimentés que les grands instituts parisiens. Ça la fiche mal, en ces périodes électorales, d'afficher un tel "anti-lyonnisme", à moins que ça ne soit un "anti-PMEisme". Qu'il demande à Philip qui avait cru bon d'engager un coûteux publicitaire teinté de parisianisme pour s'occuper de son image, avec le succès que l'on sait.

Cher Michel Mercier, reprenez vite vos esprits. "Les Lyonnais, d'abord" et retrouvons "le sourire" !

 

 

A suivre, Le bloc-net du 19 février 2001

 

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Le café réchauffé c'est terminé

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