Cris, retour mi-tranquille, mi-fébrile

3 mars, 2008 | OL PEOPLE | 0 commentaires

cris2 Par Yann Bernal

  

Pour son retour parmi les professionnels, l'arrière central brésilien a livré un match empreint d'une certaine fébrilité, même si la faible opposition de l'attaque lilloise ne l'a jamais mis en difficulté, samedi au Stade de France pour la 27ème journée de L1.

 

Le joueur, indisponible depuis le 11 août et sa rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit, a été préféré à Boumsong pour épauler Squillaci dans la charnière lyonnaise. "S'il peut jouer samedi, on peut alors se projeter sur le match de mardi", avait avancé Alain Perrin: Cris a donc toutes les chances de jouer contre Manchester United à Old Trafford, en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Signe aussi de l'importance du Brésilien aux yeux de son entraîneur, c'est lui qui récupérait le brassard à la sortie de Juninho (78). Il avait d'ailleurs été nommé capitaine à l'intersaison. Mais les enseignements de son retour sont mitigés. Les deux premières interventions du « Policier » ont donné le ton de sa prestation en tout début de match: un ballon perdu avec une passe trop longue, puis une « arrestation » devant la surface de Youla suivie d'une relance propre. Le Brésilien a ainsi alterné le bon et le moins bon, signe qu'il n'a pas encore retrouvé toutes ses sensations et donc son niveau, lui qui était considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de l'Hexagone, voire de N.1.

  

Le Losc a joué le rôle du sparring-partner idéal pour Cris, allumant quelques flammèches dans l'arrière-garde rhodanienne sans y mettre vraiment le feu. En première période, le revenant n'avait pas grand-chose à faire: Youla jouait littéralement ailier droit, dans le couloir de Réveillère, et Kluivert était pris par Squillaci. Cris s'employait du coup, avec plus ou moins de réussite, à colmater les brèches laissées béantes par un Réveillère souvent pris à défaut par le remuant Youla. L'attaquant guinéen parvenait par exemple à centrer après avoir débordé ses deux cerbères (23), et était couvert par le Brésilien sur un autre centre, également sans conséquence pour le tableau d'affichage (41). Dégagements en touche, chandelle près des cages lyonnaises (13), Cris semblait en manque de repères et de vivacité (devancé par Kluivert qui reprenait de volée à côté, 64). Mais le « Policier » a su déployer certaines de ses qualités, la solidité dans les duels, notamment aériens, et le placement, comme lorsqu'il dégageait sur sa ligne une frappe de Frau (47). La réorganisation tactique de Lille, avec l'entrée de Frau avant la pause et la sortie de Youla à l'heure de jeu, a donné moins de grain à moudre au Brésilien, les Nordistes privilégiant les frappes lointaines aux incursions.

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