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27 janvier 2003

 

Quand Gégé rince les journalistes...

 

 

De notre envoyé spécial Charly Artoufier

 

Lundi 20 janvier 2003. La presse lyonnaise au garde à vous dans les salons de l'hôtel de ville pour écouter (distraitement) les vœux du maire et (surtout) s'en mettre plein le cornet. Un régal pour les palais et pour les grandes oreilles que nous avions dépêchées sur place. Notre correspondant Charly les bons tuyaux n'en a pas perdu une miette...

 

Je me suis régalé, en effet. Comme un homme bien élevé invité par un Gégé heureux. J'ai partagé son enthousiasme pour ses grands projets. Autour de nous, on reconnaissait d'autres visages illuminés de bonheur, dans la même communion de joie, comme Prosper-Olivier Arfeuillère. Cet homme était jovial dans sa chemise blanche à la Bernard-Henry. Il en vérifiait régulièrement la tombée sur la ceinture de son pantalon. On ressentait que quelque chose était réglé, et qu'il y tenait. Une sorte de tic. On tire sur sa liquette. Comme d'autres tirent sur leur licol. Chacun sa lutte, mon cher. Mon Dieu, l'élégance va se nicher dans de ces coinstots bizarres. Arfeuillère pouvait être satisfait, il décuple avec une régularité parfaite le déficit du groupe Hersant-Dassault l'avionneur de guerre. Pas mal pour Arfeuillère d'être le vassal d'un fabricant d'avions militaires.


Un autre homme heureux, mais plutôt à la Fernand Reynaud (un comique oublié, d'une autre génération, celle du général, de la guerre d'Algérie, etc. Que de beaux souvenirs !...) Monsieur Lassalle, très propre sur lui... c'est probablement pour cela qu'il souriait tout le temps. A moins que la véritable raison de ce sourire ne soit le prochain accord entre Le Progrès associé à la Comareg et le Sytral pour la diffusion du nouveau gratuit dans le métro.

 

Gérard Collomb était joyeux. Il nous a reparlé de son action à la mairie. Miss France. Très bien. Avec la belle De Fontenay (un joli nom de poire) pour réparer les conneries de Foucault envers les lyonnais, pas habitués au play-back. Johnny que Gégé rencontra récemment. Le grand projet de Gégé c'est le passage du Tour de France à Vaise, le long des quais de Saône, et pour finir arrivée avenue Jean Jaurès en apothéose, avec discours de Gégé, et tout. En vla d'la vraie politique bien humaine, bien prolo, bien Foucault, bien Miss France. A quand Star Académy à Lyon avec à la place du Nikos empâté notre svelte et très élégant Gégé.
 

Grâce à Prosper-Olivier nous avons appris que le nouveau big boss du Progrès s'était installé dans ses bureaux. Plus personne ne l'attendait, et il est arrivé. Un crétin à lorgnette (un Ribouldingue de basse-cour) reprocha à Gégé d'avoir ôté les fleurs de lys du blason de notre bonne ville. Le maire se défendit en précisant que c'était Jean-Marc Requien qui en avait pris l'initiative. « Encore un sacré gauchiste ! » ajouta-t-il dans un très large sourire qui n'amusa pas le Prosper-Olivier.

 

Le bonheur de notre Gégé fait plaisir à voir. 2003 sera peut-être une année érotique, mais c'est surtout une année sans élection. Gégé va pouvoir souffler, et ses concurrents s'essouffler. Pas facile de remporter les préliminaires. Qui de Millon, de Perben, de Mercier, de Philip sera son prochain adversaire ?

 

La nourriture était délicieuse, raffinée, comme notre Gégé. Dame ! Du Pignol pour des journaleux. Dira-t-on jamais assez, à quel point, ils sont veules ces pauvres journalistes enchaînés aux destins des bourgeois insatiables qui les emploient ? Gégé lui au moins, il a de l'humour, ce qui n'était pas le cas de Raymond. On est sérieux quand on est chef maçon, peintre aussi d'ailleurs. Qu'est ce que les plasticiens sont emmerdants aujourd'hui, à se suivre tous, à la queue leu leu, comme les frères Ripolin.


Gégé lui, c'est pas pareil. Il suit personne, et il suit tout le monde. Il est bon, comme on dit. Son programme sera meilleur que prévu. J'vous entends déjà. Pas difficile, il en avait pas. Vous avez raison. Mais Gégé, c'est ça. Une sorte de magicien. Au début, on croit qu'il n'y a rien, et à la fin, il y a tout, et mieux que les Michel, Raymond, et compagnie. Si, si. il est fort. On pouvait pas dire, méfiez vous du Raymond qui dort, car l'homme ronflait trop fort. Mais le Gégé, il roupille pas.

 

Toujours, il nous surprendra.
 


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A suivre, Disco mobile à la mairie du 6ème !

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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