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20 décembre 2004


 Conférence de Bresse...

 Il était (quatre) fois les "Glorieuses"

 

 

Propos recueillis par Françoise Petit
 

Les Glorieuses vont faire de nos chapons de Noël des « must » de Bresse. Les plumes du jury sont prêtes à noter les qualités des volailles en lice. Ces concours se dérouleront du 15 au 21 décembre, à Louhans (Jura), Bourg-en-Bresse, Pont-de-Vaux, et Montrevel dans l'esprit d'une tradition remontant à 1862. Nous avons demandé à une Bressane, Dan Poncet artiste et gourmet de conduire nos people au cœur de cette actualité festive et unique au monde.

 


 

Les bressans connaissent-ils cette tradition des « Glorieuses » ?

Artiste née en Bresse, j'aurais du connaître le caractère précis des traditions de mon pays. En fait tout a commencé pour mon éducation par la commande d'un tableau représentant des chapons. C'était il y a cinq ans lors du concours des Glorieuses à Montrevel, j'ai eu la chance de pénétrer dans la salle des fêtes du concours en même temps que les membres du jury. C'était une façon directe de m'imprégner du sujet.


C'était quoi le sujet !

Un ambiance unique avec des allées de volailles alignées sur des petits coussins reposant sur des nappes blanches en papier. Tout ce petit monde avait les fesses en l'air, enrubannées en bleu, blanc, rouge et avec quelques feuilles de houx...


Quels types de volaille, quel contexte, quels « parfums » ?

Des poulardes, pintades, dindes, canettes, chapons, et quelle odeur ! Un mélange suave, douçâtre de chairs de plumes et parfois, des relents de naphtaline dus aux costumes des éleveurs sortis des placards pour l'occasion. La première fois que vos narines sont confrontées à cet étrange mélange, ça soulève le cœur, maintenant ces mêmes odeurs deviennent des senteurs délicieuses, d'un autre temps.


Votre éleveur préféré ?

C'est Jean-Claude Mieral , le pape du poulet, parce qu'il m'a permis d'entrer dans cet univers particulier dont le point d'orgue en dehors du concours est le pot au feu à 8 heures du matin chez Léa à Montrevel. Un rituel que je ne connaissais pas car pour moi cette heure c'est plutôt celle des croissants. Il y a chaque année dans une salle bruyante des gens heureux de se retrouver pour discuter autour d'un pot... au feu, avec des élus locaux, des journalistes, des vedettes, des anonymes, des chefs comme Paul Bocuse ou Marc Meneau.


Pourquoi un hommage aux chapons de la Bresse ?

Le tableau en question « L'or blanc de la Bresse » est un témoignage de l'événement des « Glorieuses » intensifiant le rayonnement de la volaille de Bresse dans le monde entier, c'est aussi un coup de chapeau au talent des éleveurs et aux hommes qui ont su pérenniser les concours »


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Le premier concours de volailles a eu lieu à Bourg-en-Bresse le 23 décembre 1862


 


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A suivre,
Chahla - une artiste made in Lyon
 

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