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12 février 2001


La conversion de Laurent Markarian

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Salopette bleue et chemise de bûcheron, tel est le nouveau look de Laurent Markarian... L'ex-dandy de Graphiti est difficilement reconnaissable. Autrefois tiré à quatre épingles, il a depuis peu renouvelé entièrement son dressing et s'amuse à bon compte de l'effet produit sur ses visiteurs qu'il reçoit dans le hangar où il passe le plus clair de son temps... Pas besoin de rajouter la tonsure monastique, son frère l'appelle déjà “ l'ermite ”.

 

Rassurez-vous ! La scène décrite ci-dessus a pour décor une étroite ruelle du centre de Bron et non pas les collines pelées abritant le Mandaron ou toute autre secte apocalyptique ! Laurent Markarian a simplement pris un virage à 180° dans sa vie professionnelle : le spécialiste du prêt à porter est devenu brocanteur. Et s'il a élu domicile en banlieue, ce n'est pas parce qu'il était devenu tricard sur Lyon. Il a regagné le domicile familial, tout simplement.

 

Flash-back sur le parcours d'un ex-flambeur... N° 2 d'une tribu de trois garçons, Laurent n'a de cesse de se faire remarquer dès son plus jeune âge. Il enchaîne ainsi les écoles, ne restant jamais très longtemps au même endroit. 

 

En fin de 3ème, il bifurque vers un BEP de comptabilité, voie de garage obligée de tous les fils à papa. Il ne fera pas un an ! Ses parents pensent que l'air frais de Barcelonnette où il effectue son service militaire va finir par le mater... Peine perdue : 180 jours d'arrêt viendront ponctuer son séjour chez les chasseurs alpins. Le trublion sera “ libér頔 trois mois après ses camarades de contingent ! C'est finalement chez Graphiti qu'il trouve la stabilité... professionnelle.

 

Engagé au départ comme simple vendeur par Guy Pinchinat et Guillaume Fouchere, il accompagne l'expansion des magasins Graphiti. Il connaît toute la ville et toute la ville reconnaît son petit côté “ too much ”. L'action se prolonge pendant plus d'une décennie. Les années 80 sont celles de la flambe et de l'argent facile : Laurent voit défiler au magasin tous les parrains de la vie lyonnaise. Côté nuit, c'est la grande époque de l'Actuel, du Cintra, du Salmon Shop et du 42 dont il est l'un des piliers. C'est là qu'il se lie d'amitié avec Sylvain Auclair, aujourd'hui patron du Millénium.

 

Fin 1994, Guillaume Fouchere (ci-contre) lui propose un nouveau challenge sur la cannebière. Il s'agit d'exporter le concept Graphiti dans le sud. Leur entente indéfectible ne résistera pas à l'association marseillaise. La séparation est douloureuse... Laurent poursuit son chemin en compagnie d'une nouvelle associée, Denise Benhamou.

 

 

Octobre 2000. Après cinq ans d'exil à Marseille, « Saint Laurent » est de retour dans sa ville natale. L'expression n'est pas exagérée, il est transformé. A 39 ans, le night-clubber invétéré qu'il était déclare “ ne plus aimer sortir en boîte de nuit ”. Et s'il a gardé une amitié indéfectible pour Stéphane Fournier ou Isabelle Salomon, c'est désormais au Caffé Milano qu'il aime les retrouver. Il a retrouvé sa chambre d'adolescent et squatte chez ses parents. Au niveau pro, pas question de retomber dans le monde de la fringue. Son père qui possédait les magasins Meubleco lui prête un entrepôt et le voilà bombardé brocanteur.

 

L'expérience est toute fraîche et personne, à commencer par l'intéressé, ne sait de quelle façon elle tournera. A l'entendre parler de sa nouvelle occupation “ ponçage, cirage, rinçage...” confortablement installé dans les fauteuils du Scénario - le resto où il entretient son embonpoint de bon vivant - on ne peut s'empêcher, ensemble, d'éclater de rire ! De rire de lui-même et de ceux, nombreux, qui dans les bars branchés de Lyon daubent sur sa conversion subite !

 

 

A suivre, Cédric de Bréda, le gentleman brocanteur

 

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Le café réchauffé c'est terminé !

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