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 5 mars 2001

 

Martine Roure, affective et idéaliste !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De notre correspondante Charlotte

« Il faut changer la société ». De grands idéaux, d'interminables projets, et... inévitablement des désillusions. Martine Roure, cette femme au parcours professionnel impressionnant, ressent « le besoin de faire évoluer les choses » mais aujourd'hui à 53 ans, elle se languit d' « être aux manettes » pour faire passer les idées qu'elle défend depuis si longtemps.

 

Martine Roure, aujourd'hui Députée au Parlement Européen, appartient au monde politique depuis 20 ans. Une planète bien à part, et, c'est en connaissance de cause qu'elle nous confie « se battre pour ne pas se couper du monde réel », ce que certains (on taira les noms !) aveuglés par leur fonction, ne font plus depuis bien longtemps. Ahhh, la jungle des politiques, Martine l'a vécu au quotidien et « quand on est une femme plutôt jolie (nous lui accordons !) , les rumeurs vont bon train ». « C'est un peu Dallas, ce monde impitoyable » ou règnent insultes et  méchancetés gratuites. A ses débuts, tout est bon pour déstabiliser cette maître psychologue idéaliste. « Marie-Thérèse Geffroy a connu la même chose que moi à ses débuts, mais on s'endurcit avec le temps, j'étais traitée de nunuche et aujourd'hui je suis là. »

 

Elle reconnaît d'ailleurs regretter parfois ses fonctions de Principale de Collège, dans lesquelles elle se sentait parfaitement à l'aise. Déjà intégrée dans de nombreuses associations à cette époque, elle s'investissait pour la cause des « enfants battus, violentés et malheureux » qu'elle voyait évoluer sous ses yeux dans sa classe pratique . Mais l'insupportable « impression de ramer » et de voir ses idées semées au vent se transforme en déclencheur d'une nouvelle vocation... 

 

Martine décide d'entrer au Conseil Municipal de Lyon. Puis une chose en amenant une autre, la Politique gagne du terrain dans sa vie et à ce jour elle s'avoue « bouffée par la masse de travail et en manque d' activités ludiques ». D'une vie à l'autre, Martine résumera que globalement « c'est sa vie, ses choix ! » et qu'  « elle aime faire les choses bien et avec rigueur ». Pour cause, elle a été classée la député la plus assidue (sur 126 !) par Science Politiques de Londres... 

 

Cette assiduité lui aura tout de même valu de nombreuses concession. Adepte de peinture, de musique et de psychologie a du faire des choix pour se faire une place dans le paysage politique. Sa vie de femme est pour le moment mise de côté au profit de sa vie professionnelle. Avec un mari du sérail et un fils unique de 29 ans, on imagine que son bureau qu'elle compare à une « ruche » prend une place prépondérante sur sa vie de femme au foyer. Cette « optimiste de nature » est aujourd'hui « contente de son travail » et souhaite à son fils de lui ressembler. Son ultime désir est maintenant d'obtenir plus de pouvoir tout en restant elle même, à l'image de Marie-Lise Lebranchu, une amie qu'elle admire énormément : « Je n'aurai jamais pensé qu'elle arrive aussi haut. Elle me donne de l'espoir car cette grande bonne femme ne s'est jamais vendue »...Vendue ? et oui car, Martine estime que la plupart des politiques privilégient « les paillettes des médias » aux objectifs primordiaux.

 

Et pour la Lyonnaise ? « C'est ma ville et je l'adore » vous répondra t'elle du tac au tac. Fière de son évolution professionnelle dans le 3ème arrondissement, elle continue d'entretenir de proches relations avec ses habitants. « Je vais les rencontrer sur le marché, leur expliquer et leur redonner confiance en l'Europe », nous dit elle. Avec un petit faible pour Montchat qu'elle aime beaucoup, Martine se plaît à être accueillie à bras ouverts par la population. Elle regrette l'harmonie cosmopolite d'autrefois Place du Pont, dont elle fait un de ses objectifs privilégié. 

 

Et pour ce qui est de ses ballades, c'est vers Saint-Jean ou la Croix-Rousse qu'elle se dirige, avec une note émotive lorsqu'elle parle de Fourvière... Oui, je confirme pour l'avoir vu de mes propres yeux, Martine aime sa ville, d'autant plus du fait qu'elle est ballottée régulièrement entre Lisbonne, Stockholm, Bruxelles ou Strasbourg pour les besoins de sa fonction élective.
 


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A suivre,  Estelle Mosnier, égérie du Conseil Régional

 

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